Lunaison du 20 septembre au 18 octobre 2017

Nouvelle lune du 20 septembre 2017 – 28 ° Vierge – 05h 31 GMT (Données techniques en fin de page. Suivi (revue de presse) juste avant). Tous droits réservés : merci de citer vos sources. Des vertus de la relation comme « exercice » *** Astropopote est sur Facebook ! + à feuilleter en ligne ou à télécharger / imprimer « Transhumanisme et cyclicité, petite plongée dans le temps long » (Astro Popote) Remarque préalable : depuis ses débuts ce blog souligne le fait que les cycles jouent à différentes échelles (perso, locale, nationale, mondiale) et qu’en général on ne peut savoir à l’avance s’ils se traduiront pour le meilleur ou pour le pire. Afin d’alléger les textes et le travail qu’ils exigent, je vais désormais inviter mes lecteurs à plus envisager ces deux points eux-mêmes. + Les cartes du ciel (pour Paris) et les degrés symboliques sont fournis par astromail.   En deux mots…. Après les « feux » des deux lunaisons précédentes, celle-ci commence par nous ramener à la terre et aux réalités matérielles, à la rigueur et à l’implacabilité de leurs règles, ce qui va poser la question de la justesse et de la viabilité de nos actions, de nos choix et de nos projets, exacerber celle du sens (question que nous pose le Ciel jusqu’à la fin de l’année 2017 (ici)), et interroger /régénérer tout notre champ relationnel. Il va probablement nous falloir prendre des problèmes de légitimité, d’autorité et de pouvoir (plus accentué à partir de la pleine Lune du 05/10), à bras le corps … Ce qui pourra exiger des renoncements et/ou des réorientations  courageux, pouvant impliquer nos cœurs, nos finances et/ou nos relations sociales… Sortes de « purges »   avant la renaissance affective, qualitativement exigeante, et probablement très « travaillée » par des questions morales, de clarté, d’honnêteté, d’utilité sociale, de cohérence du 05 octobre, qui va pouvoir servir de point d’appui au processus socio-idéologique qui, à partir du 10 octobre, va tester la confiance que l’on peut se faire ou pas (via entre autres des enjeux de pouvoir et d’argent). Porteuse (surtout en seconde quinzaine) de nombreux face-à-face, pour le meilleur (plus d’objectivité, de lucidité et donc de justesse), ou pour le pire (conflits, ruptures, dénis et donc perte de cohérence et de justesse), une lunaison exigeante pour la conscience, nos relations, et, plus globalement,  les rapports entre la partie et le tout. *** La lunaison déployée Après la cigale la fourmi, après le concert de la rock star, l’infirmerie, après les vacances, le plaisir des ambiances studieuses et le temps des vendanges…  Quelle que soit l’image choisie, cette lunaison de septembre nous parle des capacités que nous donnent la terre et le monde concret : de réparer des blessures, de restaurer et économiser les forces, de récompenser les efforts, de gagner en efficacité et en précision (désillusions et « dés-enfumages » inclus) et… d’aimer nos limites (et nos petits défauts) on y reviendra. Se laisser former, instruire et clarifier par le monde concret Quels qu’en soient les vecteurs (obligation, plaisir, accident, panne…) et la forme (formalités, tri du grenier, élagage du jardin…), il est probable que nous serons conduits à faire attention à et prendre soin d’un certain nombre de données concrètes et que, pour finir (et au mieux), nous apprécierons d’avoir à le faire ! Car-  habileté, ingéniosité, acuité, efficacité, clarté… – que de bénéfices pourra-t-on tirer de ces activités exigeant observation, attention, concentration et précision… ! Bien sûr, cela pourra « énerver » la partie de nous qui, tout au long du mois, aurait plutôt envie de buller, de rêvasser ou de rêver des possibles sans entrave… Observer, fouiller, questionner et expliquer « pointu » Sauf qu’ouvrir l’œil et s’ancrer fermement dans la factualité, sera le meilleur moyen : 1) de ne pas se perdre en conjectures ou en vaines rêveries, 2) de ne pas se « faire avoir » par de belles paroles et autres apparences (pleurnicheries incluses), 3) de se clarifier soi-même, et 4) de passer à une nouvelle qualité/conscience relationnelle. Aussi ne pas hésiter à vérifier concrètement les choses, à ne rien laisser traîner (même les papiers – lol !), à poser des questions claires pour être bien sûr de ce qui est avancé, promis ou demandé (et à les reposer…) – ne rien « signer » en l’air-,  et, de même, à donner des explications précises pour être sûr qu’on a été bien compris. On en aura l’énergie, le toupet et l’acuité – fruits entre autres de certaines audaces (initiatives, prises de contact, paroles….) et/ou conflits de la fin du mois de juin. Se questionner, s’observer D’ailleurs, pourquoi hésiterait-on à le faire ? Pour ne pas avoir l’air soupçonneux ? Pour ne pas déranger ? Pour ne pas montrer son ignorance ? Ne pas hésiter, là non plus, à s’observer et à se questionner car de la rigueur tous ces questionnements (relationnels, contractuels, techniques, intimes) va dépendre, comme on va le voir, la qualité future de nos relations à l’autre, aux autres et au monde. Lâcher postures, statuts et cadres périmés Pour cette raison, on peut considérer bienvenu que, durant la première quinzaine, un certain nombre de tensions, de divergences, d’obstacles ou de décalages – ou de révoltes…. – nous mettront au défi de renoncer à une certaine « image statutaire » de nous-mêmes. On pourrait en résumer l’enjeu par : qu’est-ce qu’être « quelqu’un » après un « déclassement social » (après avoir été « remercié » de son poste de directeur, si l’on n’est plus l’épouse ou le bras droit du Président, dans un milieu où tout le monde se fout de nos diplômes, de notre nom à particule,  de nos succès professionnels passés, de notre rôle de mère) ?  Que cela passe ou pas par un « déclassement social », il va nous falloir réviser certaines de nos représentations sociales, certains de nos jugementse t/ou de nos positionnements sociaux (professionnels, de classe, moraux, politiques religieux…). Ceci pourra être la suite des recadrages du début d’année et des prises de conscience qui, depuis juin, dévoilent incompatibilités et divergences au sein de certaines de nos activités « officielles » ou considérées/vécues telles. On aura le choix: s’accrocher à ce passé dans l’idée de le faire changer, d’obtenir gain de cause ou réparation, ou par « principe », et perdre ainsi du temps (si ce n’est se faire taper dessus) pour rien; ou accepter que ce qui est fait est fait, que ce qui s’achève s’achève, et qu’il ne sert à rien de mettre son énergie dans des combats perdus d’avance pour la réorienter vers l’avenir, même si, pour l’heure, l’avenir n’est pas clair.  (De toute façon, il ne peut l’être pour – presque – personne). On aura du moins retrouvé dignité, liberté et coudées franches pour se tourner vers d’autres gens, d’autres milieux, d’autres projets… …  Et laisser la place à des « illuminations »  potentielles, car lâcher le connu pour du neuf à venir, sera aussi une occasion d’élever notre sens de la vie et de la justice (donc du « vivre ensemble ») ainsi que nous y défie le ciel jusqu’à la fin de l’année (avec les pertes de sens (confrontations à l’absurde, à des dogmatismes hors sol, à des jugements pétrifiés et/ou pétrifiants, à des manques flagrants de justice, à des sentiments d’injustice, que rien ne rime à rien….)  et les moments d’illumination et de grâce (tout faisant sensiblement sens, dévoilement d’autres cohérences, sentiment de paix, rééquilibrages/allègements juridiques, réponses à certaines questions…) – que cela peut impliquer. Je ne m’y attarde pas plus, cela a été traité (tout comme la non clarté sur l’avenir) dans « Automne 2017 : sens et direction piqués au vif » (ici). L’humilité comme vertu relationnelle Pourquoi la qualité de nos futures relations (perso et sociales) va-t-elle dépendre de toutes ces mises au point ? Pour deux raisons : cyclique et symbolique. Raison cyclique: parce qu’il ne reste plus que la première quinzaine de cette lunaison – ma théorie des vagues dirait jusqu’au 10 octobre – pour préparer la renaissance affective du 05 octobre qui coïncidera avec la pleine Lune, et qui sera suivie, peu après, dès le 10,  par la plongée de tout le champ social dans une année d’intense élaboration et testage de la confiance ! Raison symbolique: parce qu’il n’est de relation possible entre A et B que si A et B sont clairement distincts. Parce que seules des personnes distinctes peuvent entrer en relation consciente l’une avec l’autre, et en faire un chemin évolutif.  De la relation comme « exercice » Allons plus loin : deux personnes ne peuvent être et rester distinctes que si chacune d’elles reconnait et se tient dans ses propres limites : être ce que l’on est, ni plus, ni moins (ne pas l’oublier celui-là….). C’est là la grande vertu relationnelle de l’humilité: ce n’est que dans la mesure où je ne suis que moi, où je ne me prends pas pour quelqu’un d’autre, où je ne suis pas « comme tout le monde », ou je ne m’imagine pas « parfait(e) », que je peux te recevoir et recevoir/ apprendre de toi, te donner et être reçu(e) par toi, te surprendre et être surpris(e) par toi… Et si l’humilité est des deux côtés, alors la relation peut se révéler unique et se faire chemin… Car une relation qui pousse et se déploie entre deux personnes perfectibles ne peut qu’être source d’évolution pour l’un comme pour l’autre, et évoluer avec eux au fur et à mesure… Et c’est ce chemin – la relation comme « exercice » – auquel la renaissance affective du 05 octobre va tous nous inviter – en gros et a minima pour les deux ans qui viennent! Ni la pratique du « ne pas faire de vague », ni celle du « déni », ni celle du mensonge, de la mauvaise foi, du « passer sous silence » ou de la « jouer » ceci ou cela ne permettent à relation comme « exercice » de rester viable et vivante. Cela demande un certain courage, et, pour commencer, celui de la vérité (tienne, mienne, des faits) et de son acceptation (par toi, moi…), soit, encore une fois, une vraie humilité (ni plus, ni moins). De « l’union fait la force » N’est-ce pas en contradiction avec ce que l’on a pu apprendre, durant l’année qui vient de s’écouler (voir « faire alliance » : ici ) : à savoir les vertus de la courtoisie et du détachement qu’elle implique pour arrondir les angles, faciliter et embellir les échanges sociaux ? Peut–être. Mais, justement – merveilleuse et mystérieuse logique du ciel…. -, nous allons tous, être poussés, à partir du 10 octobre, dans l’étape suivante : l’engagement ! Engagement envers qui ou quoi ? Envers la relation comme 1) source d’évolution et de perfectionnement de soi, 2) et comme source de puissance car c’est l’union qui fait la force. Au mieux, la seconde quinzaine de cette lunaison va nous faire entrer dans une année de conquête d’honnêteté et de clarté vis-à-vis de soi et de l’autre, qui sera un service à plus vaste que soi, à commencer par le « nous » de relations « vraies » (donc fécondes), seul creuset réel de confiance réciproque, et, par suite, de puissance conjointe (socio-pro incluse). Mais pour que l’union fasse la force, il faut que la confiance règne. Or la confiance n’est ni due, ni donnée : elle s’acquiert. Et pour l’acquérir il faut la tester ! Comment ? En vérifiant expérimentalement qu’on peut traverser des crises ensemble, en s’assurant « qu’avec toi c’est possible ». (S’)Exposer pour tester la confiance Sommes-nous capables toi et moi de nous faire face, chacun avec ses richesses et ses pauvretés (financières, familiales, relationnelles, de réputation…), ses qualités et ses défauts, en ayant le courage de mettre cartes sur table à propos de ceci ou de cela (qui garde les enfants, qui sort mercredi, comment on se répartit telles tâches, là tu m’as blessé(e), tu dois réparer), d’accepter que l’autre aussi le fasse, et de « tenir » la barre jusqu’à ce qu’une solution satisfaisante pour les deux s’impose? Pour le savoir, il faut prendre le risque de (s)’exposer à l’autre, d’une « mise à nu ». Et c’est un risque : car si nous exposons une « pauvreté » ou une « richesse » – comme investir (du temps, de l’argent, de la réputation…) dans tel projet (commun ou tien…)-, est-ce que l’autre ne va pas en profiter pour prendre le pouvoir, nous manipuler, nous voler, nous tromper ? Est-ce qu’il ne va pas fuir et nous … Lire la suite de Lunaison du 20 septembre au 18 octobre 2017