• Année par année : quelques synthèses des cycles en jeu

    Cycles mondiaux (3) Les grands cycles planétaires de 2012… Rien pour les Mayas.


    Sommaire de cet article :
    – Sans précédents historiques
    – Pour comprendre 2012 remonter aux années 60
    – 1965 et les années 60 : montée en flèche de la mondialisation
    – 2012 étape cruciale de concrétisation de l’impulsion donnée dans les années 60
    – 2012 concrétise un mutation “diffuse” des rapports sociaux
    – A partir de 2012 une mondialisation pour le meilleur ou pour le pire

    Depuis quelques années, le Web se remplit de prédictions diverses concernant l’année 2012 qui, selon d’anciennes prophéties Maya, marquera un tournant majeur pour la planète terre. Catastrophes en vue pour les uns, “ascension de l’humanité” (soit un changement de régime vibratoire) pour les autres, les commentaires vont bon train et la rumeur s’amplifie. Quel impact une rumeur mondiale (Web oblige) peut-elle avoir sur les esprits et, partant, sur la réalité, nul ne le sait. Mais, d’évidence, l’ampleur de cette rumeur “underground” (au regard de laquelle le bogue annoncé de l’an 2000 fait pâle figure) donne déjà un relief historique sans précédent à cette année 2012.

    Et, puisque, depuis toujours, ce sont les astres qui ont permis à l’Homme de se repérer dans le temps (les astrologues sont à l’origine des divers calendriers du monde), et de le qualifier  par la patiente observation des corrélations entre les faits et leurs mouvements, voyons ce que ceux-ci auraient à nous dire à  propos de 2012.

    Notre rapport aux astres, traverse, lui aussi, des sans précédents historiques.

    Pour commencer, rappelons que les astres ont, ces derniers temps, été aussi l’objet de sans précédents historiques majeurs.
    Au premier chef, citons la découverte de trois nouvelles planètes
    >
    Uranus en 1781 coïncidant avec les révolutions américaine et française ;
    >
    Neptune en 1846 coïncidant avec l’invention du télégraphe, la “passion” pour l’hypnose et la naissance des mouvements socialistes ;

    > Pluton en 1930, coïncidant avec la découverte de l’atome et de l’inconscient, et la grande dépression mondiale de 29.
    >
    Le premier pas de l’Homme sur la lune de 1969 qui, offrant à l’Homme pour la première fois de son histoire de contempler sa planète du dehors, a coïncidé avec la montée en flèche de ce que l’on nomme la mondialisation.

    Curieusement, il faut attendre 2009 pour que, pour le première fois, un film nous offre non de “voir” la Terre d’en haut mais de la regarder. De la regarder vraiment, dans sa beauté, dans sa totalité, comme un “système vivant” ou tout joue sur tout. Je parle bien sûr de Home, sous le seul angle qui nous intéresse ici, le rapport de l’Homme au Comos.

    Pour comprendre 2012, il faut remonter aux années 60 

    A priori, rien de “sans précédent” – pour l’instant du moins-, à l’horizon 2012, année qu’on ne peut cependant comprendre qu’en la situant dans le nouveau contexte planétaire ci-dessus esquissé. L’importance d’un changement se mesurant, en astrologie, à la lenteur des cycles impliqués et à leurs différentes phases, observons les cycles les plus lents en 2012. Que trouvons nous ?

    Tout d’abord un carré croissant dès le 24 juin 2012 dans le cycle Uranus-Pluton.
    (Ce carré se met en place entre le 24/06/12 et le 21/04/14 avec comme dates clefs intermédiaires  : 19/09/12, 20/05/13,  01/11/2013, 21/04/2014…) 

    Première étape cruciale de concrétisation des “intentions” d’un cycle, le carré croissant ne peut être “lu” qu’en remontant au début du cycle en jeu, en l’occurrence le cycle Uranus-Pluton.

    D’une durée d’environ 120 ans (entre 113 et 141 ans suivant les périodes), ce cycle est l’un des plus lents, derrière les cycles Neptune-Pluton d’environ 500 ans, et Uranus-Nepture d’environ 172 ans, et les révolutions de Neptune et Pluton d’une durée respective de 165 ans et de 245 ans.
    Or, puisque nous ne connaissons Pluton que depuis 1930, le premier cycle connu entre ces deux planètes a eu lieu en
    1965-66 (vu leur lenteur, on peut dire qu’il s’est mis en place entre 1962 et 1968).

    1965 et les années 60 : montée en flèche de la “mondialisation”

     Ce cycle qui a commencé dans le signe de la vierge, a marqué le début d’une profonde révolution technique — début de la conquête spatiale (Gémini IV, puis 1969), explosion des médias visuels, émergence de l’ordinateur grand public (naissance d’Internet en 1969), diffusion massive de la contraception orale — elle-même étroitement associée à un profond remaniement des civilisations traditionnelles et à l’émergence d’un monde réellement mondial (en 1965, l’ONU passe de 5 à 15 membres, en intégrant la Chine notamment ; l’Opep se forme à partir de 1960 ; 1969, on marche sur la lune, etc.), c’est-à-dire terrien. Le récent souci pour la planète terre, l’environnement et la biodiversité dans le monde en est sans doute un effet. Un “effet de civilisation”?

    Le rapport Uranus-Pluton sous un angle plus symbolique
    Sous l’angle symbolique, les rapports entre Uranus et Pluton sont rapport entre le plus haut, le plus léger et le plus lumineux (Uranus, le ciel, l’éclair) et le plus bas, le plus lourd et le plus obscur (Pluton, le monde souterrain, les enfers). Tandis qu’Uranus est soif de liberté et capacité de l’obtenir — que ce soit par la rébellion, la libre-pensée, l’humour, ou l’effet de surprise — Pluton au contraire est révélation des forces de l’ombre, de ce qui est caché, enfoui,   enfermé, c’est-à-dire refoulé, secret, ou simplement ignoré, et qui de ce fait “nous tient” (on n’est pas libre de ce dont on n’est pas conscient).
    La “libération sexuelle” des années soixante portée par la déconnection sexe / enfantement permise par la contraception orale, elle-même fruit de la révélation des processus hormonaux cachés / enfouis dans le corps humain (Pluton) et de la capacité de s’en libérer (Uranus), est une illustration parfaite du type d’effet que peut avoir une conjonction entre ces deux planètes, pour le meilleur (liberté / amour) ou pour le pire (asservissement / prostitution, pornographie, tourisme sexuel, etc.) 

    2012 : étape cruciale de “concrétisation” de l’impulsion donnée dans les années 60.

    Le carré croissant de 2012 va donc marquer une étape cruciale de concrétisation touchant ce processus de mondialisation (l’économie, la politique et l’écologie mondiales, le droit international, etc.), la technologie (informatique, biologie, génétique, image, conquête spatiale), le rapport homme femme, nos notions de la civilisation. (Vu la lenteur de ce cycle et la mutation qui commence en 2008, on peut considérer que cette étape cruciale se prépare dès 2008) 

    Or qui dit concrétisation, dit engagement, décision, mise en place, ce qui implique toujours de surmonter les résistances au changement que sont l’inertie, la peur et le principe de réalité. On peut donc s’attendre à des affrontements entre ceux qui freinent et ceux qui foncent, entre prise de risque et prudence, entre “mondialistes” et “nationalistes”, entre le global et le local. Et, à un niveau psycho spirituel, à une tension entre la volonté personnelle (l’ego) et le froid intérêt du tout (la terre, l’humanité), entre soif de liberté individuelle et nécessaire solidarité avec ce tout, notamment avec les faits que l’on tendait à fuir ou à occulter.

    Le carré Uranus-Pluton sous un angle plus symbolique
     

    La meilleure illustration d’un “carré” entre deux planètes est la marche d’escalier : il faut grimper d’un cran, passer un palier. En 2012, nous serons collectivement mis au défi de manifester concrètement notre soif de liberté, notre humour, notre clarté. Mais, attention, la liberté dont il est question est exigeante  : personne ne peut prétendre être libre de ce qu’il refoule, ignore, écrase ou dénie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de lui-même. Dans le contexte d’un cycle collectif de cette ampleur, se prétendre libre au détriment de la liberté d’autrui est un leurre dangereux. Toute forme d’ignorance (désinformation, refoulement, déni, fuite “ailleurs”, distraction pour “oublier”) ne peut que faire le jeu de l’ombre et de la tyrannie. À titre personnel, par exemple, ne pas reconnaître ouvertement ses souffrances, ses limites ou ses torts (ne pas oser se plaindre, solliciter de l’aide ou demander pardon), et de même les souffrances d’autrui, ses limites, ou ses torts (refuser ses plaintes, de lui tendre la main ou de mettre les pieds dans le plat), équivaut à refuser sa liberté et celle de l’autre.

    Or ce qui dans l’ombre est souffrant tend à se défendre de toute mise en lumière : on peut être “attaché” à ses souffrances inconscientes, avoir peur de les toucher pour les traverser (ça fait mal), en avoir honte, chercher à les compenser par du “pouvoir”. Et tout ce qui, en nous ou autour de nous, maintient les choses sous chape pour garder le pouvoir, cherchera à le garder par tous les moyens (violence, mensonge, menace, occultation, manipulation etc.).

    Il faut donc s’attendre à des affrontements ouverts ou souterrains (y inclus à l’intérieur de chacun) entre forces de lumière (vérité, liberté, clarté) et forces de l’ombre (mensonge, aliénation, opacité), c’est-à-dire entre fraternité (tout le monde peut exercer sa liberté en respectant celle d’autrui), et tyrannie (certains dominent, d’autres subissent).

    Si l’on peut imaginer des leaders ou des groupes “lumineux” agir pour promouvoir la liberté dans le monde, on peut aussi imaginer des groupes dominants ou des leaders “obscurs” s’y opposer, en étouffant les révélations douloureuses, en occultant ou minimisant les problèmes (notamment les “fruits noirs” de la mutation des années soixante), en écrasant les initiatives lumineuses par tous les moyens, y inclus par la promotion de formes illusoires de liberté.

     

    Insistons sur ce point, ce cycle est historique, donc collectif : chacun d’entre nous, sera, à son niveau, participant (co-responsable) de ce tournant, pour le meilleur (fraternité) ou pour le pire (tyrannie). (D’où peut-être l’importance de s’y préparer, et les rumeurs du Web ?). À noter, qu’intérieurement mise au défi d’assumer l’union du léger et du lourd, du lumineux et de l’obscur, la génération, née autour de 66, sera particulièrement concernée par le tournant de 2012.   

    2012 “concrétise” aussi une mutation “diffuse” des rapports sociaux

    Ceci étant posé que trouve-t-on d’autre en 2012 ? Un carré croissant entre Jupiter et Neptune le 25 juin. Le cycle Jupiter-Neptune d’une durée d’environ 13 ans dissout d’anciennes croyances et d’anciennes manières sociales, au profit de visions plus vastes, pour le meilleur ou pour le pire (à surveiller : le sommet de Copenhague  et le Codex Alimentarius de décembre 2009). Le premier croissant de 2012 cherchera donc à concrétiser l’intention du cycle qui, commencé en 2009 dans le signe du verseau, aura assoupli, élargi, et parfois fusionné les réseaux, les groupes et les associations au nom du “progrès” tel que conçu par les uns et les autres – pour le meilleur ou pour le pire. (Pour le cycle précédent citons entre autres, le passage officiel en Europe à la monnaie unique ; l’émergence médiatique du mouvement alter mondialiste à Seattle ; en France la loi de parité homme femme, etc.).

    À partir de juin 2012 (juin 2012-mars 2015) une mondialisation pour le meilleur ou pour le pire.

     En croisant les deux étapes cycliques ci-dessus, on peut donc conclure que 2012, notamment à partir de juin, cherchera à imposer concrètement un nouvel ordre mondial, pour le meilleur (nouvelles formes de coopération*) ou pour le pire (nouvelles oligarchies*), ceci impliquant la finance, la politique, le droit, la technique, l’écologie, la génétique, le rapport homme femme… Comme on le voit si, d’un point de vue astrologique on peut prévoir pour 2012 une inexorable marche en avant de la mondialisation, celle-ci ne sera que le fruit des décisions, choix, orientations prises à tous les niveaux (de l’individu lambda aux puissants de ce monde) depuis 1965. Aussi la rumeur mondiale qui se répand à grande vitesse sur le net concernant le passage de 2012 ne peut-elle que nous interroger, chacun, sur le genre de monde que nous voulons voir se concrétiser. Et ce, particulièrement à partir de l’année 2008 date d’entrée de Pluton dans le signe du Capricorne.

    Confirmation par l’entrée de Neptune en Poissons
    Découvert en 1846, Neptune met 165 ans à faire le tour complet du zodiaque. Il va entrer en Poissons pour la seconde fois depuis sa découverte entre avril 2011 et février 2012. (Premier passage entre avril 1847 et avril 1861). Neptune est le grand “dissolvant” du zodiaque : il effrite, effiloche, dissout les frontières entre les mondes. Le signe des Poissons est un signe de transition, de passage d’un monde à l’autre. Si son action est “insidieuse” (à contrario de celle fulgurante d’Uranus),elle n’est est pas moins profonde et source temporaire de “confusion”, un peu comme lorsque la vue soit s’adapter à une vision plus large. On y reviendra dans un autre article. Pour l’heure disons qu’il y  là une grande “ouverture” (encore une fois pour le meilleur ou pour le pire).

    1) Nouvelles formes de coopération, l’exemple des Amap.
    Dans les années 60, des Japonaises lancent les Teikei : en échange d’un achat de sa récolte par souscription, le paysan s’engage à fournir à son client des aliments cultivés sans produit chimiques. Dans les années 80-90, le principe va se répandre aux Etats-Unis, au Canada, en France (2000), etc., sous la forme des Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne). Un groupe de consommateurs s’engage à l’avance pour une saison de production, auprès d’un agriculteur, en partageant avec lui les aléas climatiques. En échange ce dernier leur fournit, chaque semaine, sur son lieu de production, un panier d’aliments frais, de saison, cultivés sans pesticides, ni désherbant, ni engrais chimiques. Ce lien direct et sans intermédiaire permet un prix équitable pour les deux parties. En lui garantissant un revenu stable, indépendant de la grande distribution et du climat, l’Amap permet au producteur local de maintenir une activité de qualité, aide de nouveaux agriculteurs à se lancer, préserve la biodiversité, maintient les terres fertiles, favorise le lien social et réduit la dépense énergétique (achat sur place). Ce système gagnant-gagnant dont les “bénéfices” dépassent le seul intérêt des acteurs manifeste concrètement un engagement politique “fraternel” de la société civile.
    2) Nouvelles oligarchies, l’exemple de Monsanto
    À l’origine des premières plantes OGM cultivées (1983), l’entreprise Monsanto a réussi, depuis le début du XXIe siècle, à imposer les cultures d’OGM sur l’ensemble de la planète, à l’exception de l’Europe encore épargnée (par le politique). La “raison” invoquée, est de lutter contre la faim dans le monde et l’usage des pesticides, fongicides etc. Or les faits contredisent ce discours. En Inde, comme l’a révélé le reportage de Marie Monique Robin, Le monde selon Monsanto, la diffusion massive du coton OGM, s’avère catastrophique. Non seulement les cultivateurs qui se sont lancés dans le coton OGM doivent tout de même recourir aux engrais et pesticides, mais, de plus, les semenciers traditionnels ayant, entre-temps été rachetés par Monsanto, ils ne peuvent quasiment plus revenir à leurs cultures traditionnelles. Résultat : faillites et  suicides se multiplient chez ces cultivateurs. Or ce sont initialement des campagnes publicitaires télévisuelles (auxquelles le politique ne s’est pas opposé) qui les ont convaincus de se lancer dans l’aventure.

    Cela dit, 2008, 2009 et 2010 préparent aussi le tournant de 2012