• Année par année : quelques synthèses des cycles en jeu

    2010 vue des planètes : courte présentation

     (Texte déposé. Merci d’en citer la source).

    Que nous réserve l’année qui vient ? Question rituelle des débuts d’année.

    Que nous réserve l’année 2010 ? 
    Evidemment, aucun astrologue digne de ce nom ne prétendra pouvoir y répondre. Ce qui ne l’empêchera pas, cependant, de souligner le type “d’heure” susceptible de sonner au cours de l’année : en gros, il y en a 45 !

    Pour tenter de saisir la qualité de n’importe quelle portion de temps (l’année 2010 par exemple), l’astrologie doit d’abord la situer dans un contexte cyclique global. Illustrons cela avec les poupées gigognes : c’est d’abord la plus grande poupée, qui contient, et donc “cadre”, toutes les autres, qu’il faut aborder pour saisir l’ensemble poupées gigognes.
    Cela dit, pour une année, on peut se dispenser de remonter dans les “raisons historiques” d’une époque grande époque donnée, vu que les années précédentes et suivantes en font aussi partie. Pour 2010, qui fait partie de ce qu’en Occident on nomme “la modernité”, il faudrait remonter à 1781, à 1846 etc… Ceci est connu on se contentera donc de repères plus proches.

    Les grands cycles en jeu
    Ces cycles sont exposés dans la liste des cycles majeurs 2008-2012 et repris de façon détaillée dans des articles dédiés, auxquels je renvoie le lecteur.

    Si l’on veut se concentrer précisément sur 2010, on retiendra par ordre de “lenteur”.
    – (248 ans) : que 2010 s’inscrit dans la radicale mutation socio-culturelle de l’archétype du père (autorité, ordre, responsabilité, structures, limites, etc.) enclenchée par l’entrée de Pluton en Capricorne en 2008. Et du face à face que cette mutation exige avec les années 30.
    – (45 ans) : que le tournant “forces de droite/Etats-Unis” s’y poursuit en avril et juillet.
    – (33 ans) : que l’abandon des recettes et alliances de pouvoir périmées (suite de 1982) commencé en automne 2009 s’y poursuit aussi (Chine, Israël).

    Les cycles “nouveaux”.
    Ceci étant posé, on notera des “nouveautés” d’importance, notamment des débuts de cycle (en rouge), classées par ordre d’apparition dans le temps.
    – (13 ans) >  La nouvelle “vague” socio-culturelle  lancée le 21 décembre 2009, et les changements sociétaux, d’alliances, de réseaux qu’elle continuera d’impulser en 2010. (Côté culture le film “Avatar” doit sans doute être considéré comme l’une de ces impulsions…)
    – (84 ans) La nouvelle impulsion “révolutionnaire” historique de 2011 dont on aura un “avant goût” entre mai et août 2010.
    – (14 ans) > Cette impulsion “révolutionnaire” trouvera un ancrage dans le nouveau cycle de “libération” sociale qui se met en place en juin, puis en septembre 2010, avant de s’ancrer en janvier 2011.

    – (20 ans) > Le face à face critique avec les constructions socio-politiques opérées depuis 2000 qui commencera en mai 2010.
    (12 ans) >  Dès janvier, les développements socio-professionnels commencés en 1999 arrivent à leur terme. La nécessité de passer à autre chose pourra se traduire par de la fatigue, de la lassitude, du découragement, de la confusion (dernière phase de ce type : 1998).

    ***
    Une première synthèse

    (Les durées entre parenthèses y renvoient aux cycles exposés ci-dessus).

    Au sein de la radicale mutation en cours (Pluton/2008), il apparaît que 2010 préside à trois débuts de cycle majeurs (13, 14 et 84 ans, en rouge). Comparée à 2008 et 2009, 2010 se présente donc comme porteuse de nouveaux élans, d’inventivité, de surprises (potentiellement “explosives”, notons-le).
    Pourtant, sur le plan social, idéologique et professionnel, l’année est à bout de souffle (12 ans), en “ruines”. D’où une tendance “dépressive”, un besoin de repos, de “réparations”, de “soutiens”. Plus profondément, un besoin de consolation, d’ouverture à “plus vaste”, de retour à la “foi”, à la spiritualité, avec une possibilité de découvrir ce que se “serrer les coudes” veut dire.

    Aussi les nouveaux élans de 2010, essentiellement sociaux, seront portés par des “ambitions” transcendant la volonté individuelle et/ou politique classiques, et relativement contradictoires : la soif de fraternité et la soif de liberté.

    Autrement dit, l’année 2010 pose deux questions à tous, et à toutes les échelles (individuelles, collectives, politiques, internationales) :
    > Comment être libre, sans l’être au détriment de l’autre et de l’intérêt général ?
    > Comment faire preuve de fraternité, sans étouffer la liberté de l’autre, ou la sienne ?

    L “invitation générale” au “tenir compte de l’un et de l’autre”  qui va d’octobre 2009 à octobre 2010 (30 ans) aidera (heureusement) à “tenir” ensemble ces deux questions. Ceci pourra apaiser le caractère potentiellement explosif de la contradiction. D’où, probablement aussi des lenteurs et des freins relationnels nécessaires à la maturation de contrats “clairs” et “équilibrés”, avant “engagement effectif” à partir d’octobre.

    Cette première synthèse effectuée, reste à détailler. Ce que proposent d’autres articles.