Cycles mondiaux

*2012-2015 : Uranus-Pluton ou le basculement des transcendances

Tous droits réservés[1] Merci donc de citer vos sources.
(Une version non astrologique de cet article a été relayée sur Agoravox : voir ici)

Sommaire*
A la source du carré Uranus-Pluton : les percées inédites des années 60
I-La victoire sur de multiples transcendances
II- L’irruption de nouvelles transcendances
III- Tâtonnements, dérives, mutations ? > a) Le jouir de tout tout de suite, b) L’enfant comme droit, c) L’être comme corps, d) Jeunisme, nouveauté, court-termisme, e) Uniformisation, f) La vieillesse et la mort occultées, repoussées…  gérées ou vaincues ?, g) L’âme et l’esprit : culture ou marchandisation ?
Des « enfers » et du « ciel »
I-La maîtrise technologique du pulsionnel…
II-Au-delà des pulsions, des questions radicales…
III- Conclusion

Héritiers des sans précédents des années 60 nous sommes aujourd’hui – 2012-2015 – aux prises avec, c’est-à-dire à mes yeux avec un « basculement des transcendances ». Pour le comprendre nous commencerons par faire le tour des transcendances « vaincues », puis observerons les nouvelles transcendances qui en ont découlé. Ensuite, on les pensera. (Tout ceci implique, bien sûr, de se situer sur une échelle de long terme).

Mais avant cela un bref rappel du cycle cosmique en jeu.

Depuis le 24 juin 2012 et jusqu’au 17 mars 2015, le carré croissant sans précédent Uranus-Pluton ancré dans les signes du Capricorne et du Bélier, devrait faire passer un cap décisif à tout ce que l’humanité a semé de totalement inédit au cours des années 60. Un passage qui touchant aux rapports entre liberté et pouvoir  est aussi enthousiasmant que dangereux (et dont on pourra « mesurer » les résultats vers 2047).

Bref rappel des deux premiers articles
J’ai déjà consacré deux articles (ancrages historiques ici, et rapport liberté-pouvoir ici) à ce carré historique. J’y renvoie le lecteur et en présente un bref rappel, avant de me centrer, cette fois, sur la « matière » historique de ce carré et les principes qui la sous-tendent,  car c’est avec eux que 2012-2015 nous met aux prises.


Ce carré 2012-2015  a commencé le 24 juin 2012 à 9° Bélier (Uranus), 9° Capricorne (Pluton). Il s’est reformé le 19/12/2012. Il se reformera le 20/05/2013, puis le 01/11/2013, puis le 21/04/14, puis le 14/12/14 et s’installera définitivement le 17 mars 2015 à 16° Bélier-Capricorne, et les deux planètes y resteront « scotchées » ensuite  jusqu’en 2018-2019. 

Il va faire passer un cap décisif aux impulsions sans précédent des années 60.
Il va probablement précipiter (dans le « dur ») le remodelage de l’archétype Père déjà en mutation depuis les années 1990, très nettement depuis 2008.
La manière dont nous allons passer ce cap décisif va s’effectuer au travers d’un remaniement  du rapport entre liberté(s) et pouvoir(s), au semi-précédent dangereux.

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A la source du carré Uranus-Pluton de 2012-2015 :
Les percées inédites des
années 60 

 

Dans les années 60, les hommes sont allés sur la Lune. Ils ont libéré leur sexualité de la procréation. Ils ont donné à la jeunesse une place majeure. Ils ont créé des machines informatiques et robotiques capables de mémoriser, de calculer et de faire des choses plus rapidement et mieux qu’eux. Ils ont rêvé d’un autre vivre ensemble.

Ils ont modifié leur perception de la réalité à l’aide de la chimie. Ils ont exploré les mystères de l’au-delà et étudié l’agonie.

Mais comprendre un cycle planétaire d’une telle ampleur exige d’extraire des faits historiques sans précédent[2] qui lui sont associés un ou des principes communs, car au travers ces faits dont les formes peuvent évoluer avec le temps, ce sont ces principes que le cycle véhicule et auxquels il nous met aux prises.

 

Evidemment, la grande difficulté, ici, est d’essayer de distinguer ce qui relève de la conjonction Uranus-Pluton de 66-69, de ce qui relève que la conjonction Uranus-Neptune de 1992, d’autant que ces deux conjonctions sans précédent ont Uranus en commun. La nécessité de cette distinction contraint à éliminer du passage 2012-2015, certains phénomènes aujourd’hui massifs comme l’extériorisation générale et incontrôlable des mémoires privées dans l’espace public, la médiatisation de tous les rapports humains par des robots, le monde à portée de clic pour tous, la manipulation génétique du vivant, etc qui relèvent plus de la seconde (ici).

 

I-La victoire sur de multiples transcendances

 

Au terme d’années de recherche et de réflexion, je considère que ce qui a été semé dans les années 60 est un basculement factuel des transcendances dont les conséquences ne peuvent être valablement envisagées qu’en se situant sur une échelle de long terme.

Le point commun à toutes les « percées » des années 60 est simple : l’Homme s’est affranchi de limites naturelles jusque-là indépassées[3]. Il a  vaincu des forces transcendantes à sa condition, et ce à plusieurs niveaux.
En voici un résumé (Pour plus de détails voir l’article “ancrages historiques” sur lesquels je m’appuie).


Victoire sur les forces transcendantes de la nature : la gravitation, la vitesse du son,  (et donc de ses déplacements / essor de l’aviation), la procréation.

Victoire sur la force transcendante de traits culturels universels : la hiérarchie homme-femme, le contrôle social de la sexualité et de la filiation, la division sexuelle du travail (via le binôme « pilule/féminisme »).

Victoire sur la force transcendante de « ma » culture : relativisation de « ma » culture et de sa reproduction à l’identique, relativisation de la sagesse de « mes » anciens (via le premier pas de l’Homme sur la Lune, l’aviation civile et le voyage aventureux, la mondiovision, le découplage procréation/sexualité et ce qu’il suppose de désengagement de long terme pour la prochaine génération, la révolte mondialisée de la jeunesse)

Victoire sur la force transcendante de valeurs universelles traditionnelles : le référent matériel de la monnaie (via le découplage or/dollar de 1971, puis l’informatique), la famille et la morale  (voir ci-dessus), l’autorité et la valeur des anciens (voir ci-dessus + révolte mondialisée de la jeunesse + libération sexuelle).

Victoire sur la force transcendante de ses limites intellectuelles : les limites de sa mémoire, de sa raison (de ratio : calcul), et de sa capacité à traiter et communiquer immédiatement plusieurs données à la fois (informatique, et maintenant numérique)
Victoire sur la force transcendante de ses limites physico-intellectuelles : les limites de sa capacité physico-intellectuelle à effectuer rapidement et longtemps certaines tâches (robotiques). Cette possibilité s’affine et va croissant. (+ 13/02/15 : la preuve ici + exemple d’un hôtel japonais tenu par des robots : ici).

Victoire sur la force transcendante de ses limites psychiques : .les années « psychédéliques » et l’usage scientifique (S. Grof) ou auto-exploratoire du LSD a fait exploser les limites de la mémoire et de la perception avec une influence considérable sur la vie culturelle et artistique des années 60-70.
En même temps, l’exploration méthodique du vécu des « rescapés de la mort » a dévoilé un modèle psychique universel du « passage dans l’au-delà », et l’agonie a été scientifiquement abordée (soins palliatifs et dévoilement des étapes psychiques de la « bonne mort »).

II- L’irruption discrète de nouvelles transcendances

En même temps, les années 60 ont semé de nouvelles transcendances.

A partir de la révélation brutale et inédite de la Terre vue de l’extérieur d’elle-même (via  la télédiffusion mondiale du premier pas de l’Homme sur la lune) on voit émerger:
La transcendance dêtre terrien :
Quelles que soient leurs appartenances « locales » (géographiques, culturelles, ethniques et sexuelles), les Hommes se découvrent tous terriens[4], et du même coup, avant tout humains (et non plus seulement australiens, espagnols, russes, hommes, femmes…). L’image de sa planète donne, pour la première fois à l’Homme, celle de son humanité, et un support concret à sa « mondialisation »[5] 

La transcendance des limites de la planète Terre :
Pour la première fois, la Terre n’est plus une « terra incognita » à imaginer et dont on pourrait encore découvrir des coins. Elle a une forme précise et limitée. Elle est unique. Elle apparaît comme une entité à part entière (voir l’hypothèse Gaïa de James Lovelock de 1969) et globalise à son échelle la question écologique. 27/05/13 : une lectrice me signale cet article sur l’approche de Bruno Latour (et de quelques autres) qui, dans la foulée de J.Lovelock, mais autrement, considére que nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène ou seuls les “gens de la terre” (ou de Gaïa) – les “terriens” – peuvent développer une vision viable de la paix : ici.

La transcendance de l’altérité extra-terrestre :
 
En même temps, l’Homme envisage le monde extra-terrestre que, désormais, il explore[6] et envisage un autre que lui, l’extra-terrestre (et non l’extra-humain) – soit une ou des espèces intelligente(s) (ayant une langue, maîtrisant la matière, etc ), vivant dans le « ciel »-, auquel il envoie un message.
Le message envoyé en 1974 reçoit semble-t-il une étonnante réponse par crop Circle en 2001 (ici)
11/101/14 : Station spatiale internationale prolongée jusqu’en 2024 : vers une coopération mondiale pour explorer l’espace ? Ici / Point

Dans une moindre mesure, la transcendance de la surface, ainsi que le remarque le philosophe Peter Sloterdjic : vue de l’extérieur, la terre est un globe dont on ne voit que la surface. Vus ainsi nous sommes devenus des êtres de la surface. (De fait, le look au sens large, est devenu une valeur dominante….)

A partir de l’apparition des femmes on voit émerger:
La transcendance de la radicale altérité intra-humaine :
Un « autre » apparaît au sein de l’humanité elle-même : la femme en tant qu’humain, pour la première fois massivement propulsée dans la liberté de devenir soi[7].  Une « autre » dont l’apparition met, à son tour, les hommes au même défi d’un « devenir soi », hors des prédéfinitions instituées par la hiérarchie antérieure[8].

La transcendance du face-à-face :
Et parce que la femme apparaît comme une personne à part entière hommes et femmes peuvent se rencontrer face à face[9] pour la première fois de leur histoire. Il faut mesurer ce qu’a de révolutionnaire cette possibilité inédite : une relation d’égal à égal certes, mais plus profondément, de singularité à singularité, de « soi » à « soi » (et non de rôle à rôle, de statut à statut, d’image à image, de tête (homme) à corps (femme)-, dont l’enjeu dépassant la staticité des définitions sociales des « moi » impliqués (un femme c’est ceci, un homme c’est cela and co), ne peut-être qu’un cheminement conjoint, en devenir, impliquant  nécessairement la conscience.
(Est-ce symbolique ? La cardiologie suit. On peut aujourd’hui changer de cœur, autre transgression majeure d’une loi de la nature).
Si l’on considère que ce sont les rapports culturellement prédéfinis entre homme = société/tête et femme = domesticité/corps (cf M. Mead) qui ont, jusque-là, été la base de l’organisation des sociétés en général, on a ici, potentiellement, une mutation des rapports entre vie sociale/publique et vie domestique/privée, entre pensée et factualité. Et de fait c’est en cours.
Les communautés « hippies » et le « power flower » qui prônaient un « retour à la terre » suivant des modes relationnels fluides clairement orientés vers l’amour, l’art et l’exploration de la conscience et de la perception furent sans nul doute une tentative pour « traduire » la potentialité du face-à-face entre terriens.

D’autres transcendances massives se sont discrètement imposées via les technologies « intelligentes ».
La transcendance des prescriptions de  la télévision :
 La « mondiovision » et l’entrée massive de la télévision dans les foyers, uniformise à l’échelle nationale et internationale l’information et les représentations sociales (ce que P.Sloterdjic nomme la syntonie mondiale des esprits). Elle s’impose discrètement comme la nouvelle source « transcendante » de prescriptions comportementales, morales, esthétiques, mentales, etc.

La transcendance des technologies de l’information :
 
L’informatique et Internet qui naissent dans les années 60 ont non seulement bouleversé notre façon de communiquer et nos modes de vie (cf Leroi Gourand, Paul Virilio), mais ce bouleversement a fait « système ». Toute l’organisation de la planète dépend désormais de cette « toile » inédite[10]. Y inclus pour ce qui concerne la monnaie, désormais essentiellement électronique.
01/11/13 : Trading : une très courte vidéo (Warrant Marrant) pour comprendre le “bracage du 18/09/13”

La transcendance du  travail robotique :
 
En remplaçant l’homme par des machines « intelligentes » la robotique a remis en question la question du travail, tâches domestiques incluses, et du temps de travail (travail domestique inclus) dans la production des biens et des services.[11]

J’ajoute, un phénomène qui entre en résonance avec tous les autres (primat de la jeunesse, du corps parfait, du court terme, progrès techniques, mondialisation).
Des bascules sur la transcendance de la mort, de la vie collective de l’après-mort et de l’accès à l’au-delà : depuis la fin des années 60 on s’aventure vers une exploration et une appropriation de l’agonie et de l’après mort. Aux soins palliatifs qui se sont généralisés (ainsi que l’accompagnement des mourants), s’ajoute aujourd’hui l’euthanasie comme pratique institutionnelle et comme « droit» (ce n’est plus la mort qui décide du quand, c’est moi[12]) et la généralisation de la crémation[13] (ce ne sont plus – ainsi que dans les cultures ancrées dans les religions du Livre – ma communauté, la nature (et l’Esprit) qui s’occupent de mon corps, mais ma volonté post-mortem)[14]. Sans oublier les moyens dont on dispose aujourd’hui pour faire reculer la mort[15].

Bref, en grossissant le trait : autant la mort était une inéluctabilité transcendante subie et sacrée, et l’après-mort un fait collectivement et rituellement géré, autant, elles tendent à devenir des options individuelles, aussi rationnelles que le choix de procréer ou non.

Parallèlement et paradoxalement, de même que les étapes psychiques de l’agonie révélées par Kubler Ross, toutes les recherches méthodiques, via les « rescapés de la mort » (des « revenus » d’une mort clinique dont le nombre croît à mesure des progrès de la médecine, notamment de la réanimation) de la vie dans l’au-delà, et celles d’un Stanislas Grof[16], interrogent de plus en plus nos « croyances » et attisent de plus en plus notre intérêt pour ce que l’on appelle l’âme.

III –Tâtonnements, dérives, mutations ?

 

Ci-dessous, ce qu’en regardant les choses avec recul, je peux considérer comme les conséquences (majeures) « instituées » de  ce basculement (contributions bienvenues) : sont-ce des tâtonnements, des déviations de potentiels dus à des résistances à ce basculement (« dérives »), des mutations définitives ?

Le jouir de tout, tout de suite :
Si la fluidité relationnelle inédite (choix élargi de rencontres, liberté de s’expérimenter sans s’engager, liberté de se séparer), qui a découlé du couple « pilule/féminisme » est potentiellement porteuse de face à face, c’est son contraire, la liberté/jouissance sexuelle qui a été érigée en modèle, au détriment de la relation singulière. L’ « être sexuellement libéré » ayant ainsi coupé court au « devenir soi »[17] et au « devenir l’un avec l’autre »  a promu la pornographie (avouée ou non), et co-extensivement la satisfaction de tous les désirs immédiats par la consommation, y inclus de l’autre comme objet. (10/01:14 : Pornographie: un tue relation, un tue désir (ici / Point) + 07/02/16 : France : “ La libération sexuelle a asservi les femmes Pour qu’hommes et femmes puissent être en relation les uns avec les autres il ne faut pas de cours d’éducation sexuelle. Il faut des cours de philosophie ! ici / Figaro)

L’enfant comme « droit »
Lenfant qui était un « don » ou un « accident » de la nature – soit une transcendance – que la pilule a permis, au choix, de recevoir ou de refuser, est, depuis devenu un « droit pour soi » ainsi qu’en témoignent tous les moyens pour l’obtenir en contournant la nature et la relation nécessairement singulière entre un homme et une femme (banques de sperme[18], dons d’ovules, procréation médicalement assistée, mères porteuses, etc) (ici)
18/10/13 : Inde : autorisée depuis 2002, la gestation pour autrui donne naissance à une immense “usine” à bébés (8000 dollars par tête)… ici (Sud-Ouest)
+ 11/01/14 : une péruvienne geste sa petite fille : ici / Point 17/01/14 : Europe : après la Chine et l’Inde, le record d’élimination des bébés filles semble avoir lieu en Angleterre (mais aussi Albanie, Montenegro, Kosovo, Norvège…), un véritable “féménicide” selon le Conseil de l’Europe : ici / Figaro. 17/01/14 + 19/01, France ; relance du débat d’avant 1975 sur l’avortement, après sa restriction en Espagne ….Ici   /Parisien

L’être comme corps, objet plastique de désir ou d’exploitation…
   
En caricaturant : si l’équation femme = mère au sauté, aujourd’hui les femmes sont prises par une autre injonction, être « désirables », c’est-à-dire plastiquement parfaites selon des normes esthétiques internationales et « jeunes » (19). Une tendance qui gagne de plus en plus les hommes et les enfants (on pourrait presque parler d’une pédophilie ambiante, avec, par exemple, le phénomène des « little miss »)[20].

11/05/14 : Années 60 : Sexualité : les effets historiques du rapport Kinsey (financé par l’Institut Rockfeller pour extirper de l’Amérique sa morale et sa culture chrétienne) : 1- Justification de la pédophilie, abaissement des lois, -, sexualité comme activité de loisir (et non plus sacrée et d’amour)  / 2 – émergence du la libération gay puis des gay pride en association avec des pédophiles / 3- enseignement de toute la sexualité aux enfants – masturbation, homosexualité, inceste…- le plus tôt possible. 0R, scandale 55% des gens interrogés par Kinsey étaient des délinquants, viol d’enfants pour évaluer leur jouissance, etc  : des statistiques truquées).  vidéo / Marion Sigaud./   

Uniformisation des formes
Comme pour les corps, l’esthétique mondiale tend aussi à s’uniformiser via l’architecture et les marques transnationales (on retrouve à Prague les mêmes aménagements et le même mobilier urbains, et les mêmes pubs, qu’à Marseille). Une sorte de culture « hors sol » imposée partout. Quel impact sur les esprits ?

Jeunisme, nouveauté, court-termisme
En 1968, pour la première fois, la jeunesse s’est érigée mondialement comme une sorte de classe sociale à part entière, en quelque sorte comme un pouvoir et un modèle[21], au point que toutes les sociétés occidentales ont littéralement renversé leur sens de la transmission suivant le principe du « plus c’est jeune, mieux c’est », du moins dans ce qu’elles affichent (Le « jeunisme », pour rappel a toujours été promu par les régimes totalitaires. Une réflexion intéressante à ce sujet : ici).
En grossissant le trait : ce ne sont plus les vieilles sagesses, ni les traditions, ni les anciens, ni les méthodes éprouvées (c’est-à-dire les exigences de la transmission) qui inspirent « l’esprit du temps » : jeunisme, nouveauté, et court-termisme[22] ont pris leur place. D’où la prolifération de « parents » de remplacement,  coachs, experts, etc.

De la dématérialisation de la monnaie à la spéculation algo-rythmique
La spéculation mondiale sur tout entre dans ces cadres consumméristes et court-termistes. Bien que son essor ait vraiment pris avec la conjonction Neptune-Uranus de 1992, je la cite (mais en gris clair). En effet, le découplage or-dollar (1971) et les théories de Friedman (appliquées au Chili -1973), couplés à l’essor de l’informatique et d’Internet, ont donné le primat à une monnaie électronique pouvant circuler sur la toile, ce qui a, avec la conjonction Neptune-Uranus, ouvert  la voie à une spéculation algo-rythmique mondialisée (spéculation à la seconde…) et à une perte de contrôle individuel sur les échanges commerciaux au profit des détenteurs de ces machines.
27/01/14 : un état significatif de la répartition des richesses (les 1% en chiffres) : ici / Agoravox.

La vieillesse et la mort occultées, repoussées… « gérées » ou « vaincues » ?
Sexualité libérée de la reproduction, jeunesse érigée en modèle….A l’autre bout des âges, quelle place pour les vieux ? L’éclatement des familles a créé des « maisons  de retraite » pour « personnes âgées » ainsi mises en marge de la vie sociale (sauf dans les sphères du pouvoir). (Ajout du 21/05/13 : suite à la critique d’une lectrice, je complète en ajoutant aux causes : l’allongement de la durée de la vie (ici et, plus haut, “faire reculer la mort”)).
Mais ces « maisons » ont un coût et, par exemple, l’Allemagne délocalise ses « vieux » à l’étranger, tandis qu’en France on commence à voir des vieux mis à la porte de leur maison de retraite pour défaut de paiement. En même temps l’euthanasie devient une pratique institutionnalisée, et parce qu’elle coûte moins cher et prend moins de place, la crémation hygiéniste des corps se banalise [23]
Mais à l’horizon 2020 on pourra faire très significativement reculer la maladie et la mort (ce qui relève plus d’Uranus-Neptune)[24] : si nous devenons tous ( ?) multi-centenaires, quelle place alors pour les « nouveaux entrants » ?
06/04/15 : pour se faire une idée du recul scientifique de la mort: vidéo.

L’âme et l’esprit : culture ou marchandisation ?
Qu’à la croisée de l’informatique, de la robotique, de l’auto-expérimentation psychique par voie chimique, et de l’exploration psychique de l’agonie et de l’au-delà, l’Homme se soit mis sérieusement à l’étude de son cerveau et de son âme semble on ne peut plus logique. En gros, il en a découlé trois phénomènes sociaux. 

– 1- La manipulation délibérée, rationnelle et massive des esprits à des fins marchandes (ou de pouvoir) via le neuro-marketing et certains types d’émissions télévisuelles, jouant sur le pulsionnel. Nos deux pulsions de base (vie et mort) ont ainsi été banalisées, normalisées – donc désacralisées- et utilisées pour « capter les esprits » et vendre[25]. + Fev 2014 : usage du mot-fétiche Démocratie (Badiou / Debray : ici).

– 2- C’est bien souvent après avoir réussi à régler leurs contentieux avec les vivants que les agonisants-résistants d’E.Kubler Ross parvenaient à « lâcher » et à mourir. Autrement dit, leur psyché – ou âme –  de nature essentiellement relationnelle-, était l’agent d’une bonne mort. Aussi l’euthanasie comme acte réclamé, n’a eu aux yeux d’E.K.R. de véritable portée qu’une fois l’acceptation atteinte. Non avant. Or, ce « travail » de la conscience peut, ainsi que l’affirmait déjà C.G. Jung, se faire bien avant l’heure de mourir. De ces recherches ont découlé le développement tous azimuts de nouvelles formes de thérapies psycho-énergétiques, si ce n’est psycho-techniques visant à la fois un « nettoyage » des mémoires négatives (y inclus cellulaires)  issues de la généalogie, de l’enfance, des traumas vécus, ou du « karma », et un développement de la conscience.

– 3- Un mélange de ces deux phénomènes au travers une culture massive et de plus en plus normative du « bien-être » ou bon jouir de soi, évacuant la conscience relationnelle (donc politique) – au profit d’une « positivité personnelle » conquise par la pratique du « sain » (manger bio,  pratiquer la relaxation, la visualisation positive, etc).

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Des « enfers » et du « ciel »

Entre juin 2012 et mars 2015, le carré Uranus-Pluton nous incite à prendre tout cela concrètement en main.
Tout cela : les gains de pouvoir et de liberté conquis au cours des années 60,  les divers basculements de transcendance qu’ils ont  induits, la façon inédite dont ils ont changé la face du monde, leurs dérives et leurs potentiels dormants, du moins relativement marginaux (la vie extra-terrestre, le face-à-face, l’exploration d’autres manières de vivre ensemble, la conscience et la perception comme exercices, le retour à la Terre, l’écologie mondiale, le temps robotiquement libéré des contraintes de la production,  etc), et bien sûr, mais ce n’est pas le sujet de cet article, tous les autres faits semés dans ces années 60 (voir premier article).
Ces points sont indispensables pour comprendre l’enjeu 2012-2015. A chacun de pousser la réflexion à leur sujet.

Cependant, nous pouvons faire un pas de plus pour penser globalement ces « basculements de transcendances ». (Si certes, je m’abstiendrais dans la mesure du possible d’y mêler les sans précédents de 92-93 –ici– les exclure totalement est impossible, mais tant pis.).

I – La maîtrise technologique du pulsionnel

Nombre d’astrologues ont pris les noms « Pluton » et « Uranus » comme base symbolique du sens à donner à ces planètes. Dans la mythologie grecque, Pluton et est le maître des enfers, du monde souterrain, de la résidence des morts (donc de la mémoire) – ainsi que richesse et invisibilité  – , et Uranus, celui du ciel, du monde aérien (soit de la distance à la terre, y inclus par le génie technique), et de la liberté.  Sous cet angle leur rapports lient le plus « haut » le plus détaché, le plus froid, le plus léger, le plus libre, au plus « bas », le plus « collant », le plus chaud, le plus lourd, le plus enchaîné, disons quils lient l’ultra-conscience à l’inconscience radicale. Je dis bien  ultra-conscience et inconscience radicale, car, ainsi que le note l’astrologue Dane Rudhyar, situées au-delà de Saturne, dernière planète visible du système solaire et symbole traditionnel des limites et des cadres du monde, les trois trans-saturniennes (Uranus, Neptune et Pluton) ne peuvent que remettre ces limites en question. Autrement dit, ce n’est pas en essayant de les faire rentrer dans les cadres et des morales traditionnelles de Saturne qu’on peut les penser, mais en en sortant.

Or d’évidence, les « mutations » impulsées par les sixties, ont libéré le pulsionnel (le monde d’en bas de Pluton) des « prisons » où les tenaient les cadres sociaux traditionnels (Saturne).
Comme le montre le philosophe P. Sloterdjic, notre époque est celle du dévoilement du « monstrueux », soit de l’objectivation du « donné évident» jusque-là non interrogé, et de son exploitation. Ainsi, rappelle-t-il, les premières armes de guerre à gaz (guerre de 14-18, entrée de Pluton en Cancer où il fut découvert) ont-elles dévoilé que  l’air que nous respirons  n’est pas une donnée immuable, mais bien une donnée du réel comme les autres. Or une fois dévoilée comme telle, elle devient techniquement manipulable (monde d’en haut d’Uranus) comme les autres (d’où par exemple la banalisation de l’air conditionné).

C’est ce que l’on observe aujourd’hui par rapport à la sexualité (Pluton) que les années 60-70 on fait sortir de sa boîte (Saturne). Une fois ainsi dévoilée comme une donnée du réel comme les autres, elle est devenue techniquement manipulable (Uranus), non seulement côté procréation –on essaie déjà l’utérus artificiel pour fabriquer des enfants (à la demande ?) –  mais aussi jouissance. Qu’il s’agisse des « vagins trayants » pour hommes qui font un tabac au Japon ou des « verges vibrantes » pour femmes qui font un tabac en occident, la jouissance sexuelle est, elle aussi, devenue affaire de technicité, de sex toys. Pourquoi alors se rencontrer ? Pour réaliser des « fantasmes transgressifs » (échangisme, sado-masochisme, etc) ? Non, puisque ces fantasmes, désormais facilement réalisables – il existe désormais des services et des produits pour ce faire – ne sont plus transgressifs. Libérée, puis maîtrisée, la pulsion ainsi banalisée ne perd-elle pas, au fond, tout attrait (ainsi qu’en témoigne d’ailleurs la vague des  « no sex ») ? Pourquoi alors se rencontrer ?

Pour s’affronter, s’éliminer et dominer (côté pulsion de mort, cette fois) ? C’est ce que tous les jeux de téléréalité à la mode (du « Maillon faible » au Loft en passant par Kho-Lanta…) –  et les jeux vidéo-  proposent de faire tant aux participants qu’aux spectateurs. Aujourd’hui, à l’échelle planétaire, il est devenu banal d’éliminer ludiquement, anonymement et à distance (par vote) qui l’on veut de ces jeux télévisuels (voir ici “le jeu de la mort” et aussi le programme américain MK Ultra de fabrication de tueurs par contrôle mental). Tout comme d’ailleurs dans les « seconds mondes » Internet, ou même maintenant dans le monde réel via des drônes (aviation/ici), ce dont les images télévisuelles vidéo de la guerre en Lybie nous avaient donné une idée « glaçante ». Et comme les cadavres et leur dissection sont devenus des banalités télévisuelles, et que l’euthanasie et la crémation s’institutionnalisent, le cadavre, lui aussi, devient objet (et du même coup, « disparaît » du temps collectif partagé). 26/05/13 : d’ailleurs une méthode d’embaument autrichienne en permet un meilleur usage par les chirugiens en formation : ici.
En poussant le bouchon : vivants ou morts nous entrons de plus dans la catégorie des “choses”…

On pourrait ajouter au tableau le pouvoir qu’a donné la dématérialisation de la monnaie  et la  dérégulation financière à la « pulsion de posséder » (dévoration), mais en gris clair vu son mélange avec la conjonction Neptune-Uranus de 92.

I –Au-delà des pulsions, des questions radicales….

Reprenons tout ceci autrement : on n’est pas libre (Uranus) de ce dont on n’est pas conscient (Pluton). La liberté (Uranus) va avec le dévoilement (Pluton).
Mais une fois épuisé, maîtrisé et manipulable, le champ pulsionnel de base – sexe et mort – qui, jusque-là sacralisé partout, était à la fois source d’interdits et donc de désirs redoublés – que reste-t-il d’exaltant ? Une fois les défis liés à la distance et ceux liés à la mémoire gérés par des machines, que reste-t-il à conquérir ?
Le temps ? Son appropriation est en cours depuis les années 30 (Pluton) et touche le vivant depuis la conjonction Uranus-Neptune de 92-93 (ici). Les OGM en sont une traduction concrète. Et à l’heure où les technologies se conjuguent dans les technologies NBIC, on est en effet en passe de faire reculer plus que significativement la maladie et la mort, avec la perspective de pouvoir très très bientôt vivre 1000 ans (ici). Super !
Mais pour vivre quoi ?
La « vampirisation » des autres et du monde et la « mise au pas » des peuples,  au profit de quelques-uns (une des formes dominantes aujourd’hui, via entre autres le couplage monnaie électronique-mondialisme, lieu le plus patent des remaniements du rapport liberté- pouvoir) ? Supposons.
Mais, côté dominants, pour quoi faire ?
Le « bon jouir de soi » ou bien-être (par nature a-relationnel ainsi que vu plus haut)? Pas folichon… Pour se distraire à vie ? Pas folichon non plus…

Si une fois libérées de leurs cadres sociaux, les pulsions et les « fatums » (aventures d’un soir ou multiples, grossesses non désirées, maladie, mort, distance géographique, mémoire, possession…), perdent leur attrait, leur pouvoir de fascination et leur « sacralité », quel goût aurons-nous pour la vie ?
Saurons-nous nous donner des horizons attrayants ? Lesquels ?

S’aimer ? C’est-à-dire ? (Quid du face-à-face aujourd’hui ?)
Croître en conscience ? C’est-à-dire ?

III – Conclusion

Replacées dans la perspective de long terme qui est la leur – ici Uranus-Pluton dont le premier cycle vient à peine de commencer –, les trans-saturniennes nous posent vraiment des questions radicales, si ce n’est inédites puisque, pour la première fois, elles concernent tous les terriens (et non quelques isolés) – donc le vivre ensemble -, et sont accompagnées de moyens techniques inédits.

En cela je rejoins les pistes de réflexion ouvertes par  P. Sloterdjic, sur le « Tu dois changer ta vie » et les anthropotechniques, dont voici une brève approche : ici.

Et je rajoute (26/09/13) : l’occultation du travailleur par consommateur, du populaire par la culture de masse, les deux nouveaux moyens du capitalisme pour s’imposer partout et d’en haut, selon la lecture de Michel Clouscard, résumée et commentée dans cette vidéo : ici.

Et je rajoute (01/09/13) : cet article du blog d’Amada sur “Mikaël Jackson : notre magnifique, redoutable et intégral miroir” : ici (en 11 parties à suivre via les “lire la suite” en bas de page). La vie et l’oeuvre du chanteur y sont abordées comme miroirs de nos sociétés occidentales actuelles…

Et je rajoute 07/06/20 : un extrait de l’article de Slobodan Despot “Pourquoi il ne se passe rien” (ici) :  Lorsque les représentations médiatiques (au sens large, comprenant la formation, la recherche et les faiseurs d’opinion) sont calquées sur la réalité objective, elles sont variées et conflictuelles. Lorsqu’elles visent à entretenir un simulacre sur lequel tout le monde s’entend tacitement, elles vont nécessairement toutes dans le même sens.

D’où le remplacement du discours réaliste par un discours politiquement correct. D’où l’appauvrissement et l’abêtissement spectaculaires des programmes culturels, médiatiques et scolaires. Un effondrement qui se chiffre aujourd’hui en pertes sèches de quotient intellectuel dans les populations occidentales. La mutilation délibérée des capacités de mémoire et de discernement est compensée et masquée par une hypermoralisation générale et la multiplication de tabous de pensée et de langage. En quelques années, nous avons annihilé le travail de plusieurs siècles d’éducation à la raison.”

———————–

03/06/16 : Immortalité : télécharger sa mémoire dans des avatars robotisésici / Point
06/03/ 18 : et voilà , nous y sommes : humains modifiés technologiquement contre humains bio, pourrons-nous échapper au délire qui vient (ici )?
28/04/18 : Voie lactée : première carte en mouvement et en 3D de notre voie lactée communiquée par Le Monde ! Vid éo

26/05/23 Robots ou humains : Les Etats-unis autorisent les essais d’implantation de puces dans le cerveau d’êtres humains (les “links” de Neuralink  de Musk)  : ici / Figaro

 


NOTES

[1] Ce texte et les concepts qu’il contient sont sous protection internationale. Nombre des concepts et idées qu’il expose ont fait l’objet de publications papier. Quiconque les reprendrait à son compte sans en citer la source est passible de poursuites.

[2] Le fait que cet article ne traite pas des autres faits historiques, ne signifie pas qu’ils ne font pas partie intégrante des enjeux 2012-2015 du carré Uranus-Pluton.

[3] Même si les sans précédents des années 60 ne sont que des « germes » je les considère dans leur potentialité. Et si, certes, ils se sont essentiellement répandus à partir des sociétés occidentales, ils ont ensuite commencé à se « mondialiser ».

[4] Et en 1986, autre date clef du cycle Uranus-Pluton, l’accident de Tchernobyl confirme aux terriens l’inanité de leurs frontières politiques au regard de la Terre.

[5] A ne pas confondre avec l’idéologie du « mondialisme ».

[6] Si 1969 est l’année du premier pas de l’Homme sur la Lune, 2012 est celle du  robot  « Curiosity »- sur Mars. + 28/06/13 : Voyager 1, lancée en 1997, est-il le premier objet humain à quitter le système solaire ? Et en 2013 la Chine  marche sur la Lune (ici / Figaro) via son robot “rover”.

[7] Même si cette révolution a surtout été effective en Occident, même si elle soulève encore de nombreuses résistances, elle n’en reste pas moins une révolution inédite : socialement, les femmes sont désormais des hommes comme les autres, ayant la même « insouciance » par  rapport à la procréation, les mêmes droits, la même autonomie, les mêmes libertés professionnelles. Au niveau mondial,  cette révolution continue à gagner du terrain. En témoigne le récent soulèvement massif des femmes en Inde à la suite du viol collectif de trop d’une passagère de bus. D’un autre côté, cette énorme mutation est si récente qu’elle reste très fragile.

[8] De là sans doute (la médecine le permettant) la banalisation relative du « changer de sexe » (ou de peau). En effet,  en se reconnaissant terriens, les Hommes découvrent leur humanité commune par de-là toutes leurs appartenances, sexuelle incluse. En même temps, ils découvrent leur appartenance sexuelle, comme altérité commune à tous.  Mikaël Jackson a incarné ces nouvelles « fluidités ». 06/06/13 : Première mondiale : en Australie la première personne reconnue officiellement comme “neutre” : ici. 12/06/13 : Après l’Australie, le Népal officialise le sexe “transgenre” : ici. + 22/06 : la Suède adopte un pronom neutre (il/elle) : ici.

[9] Interviennent ici, la pilule, l’égalité de droit conquise par le féminisme (droit de travailler, de voter, d’avoir un compte en banque à soi), la libéralisation des mœurs, la facilitation des déplacements. 

[10] Et autant la « toile » nous rend d’inestimables services, autant elle rend les sociétés humaines vulnérables comme jamais. Il suffirait d’une éruption solaire un peu trop violente pour que tout ce qui en dépend (sécurité, banques, gestion de flux divers, etc) « saute ». + 27/05/13 :  réflexion sur les effets de ces nouvelles technologie sur l’Homme “La condition numérique” de B. Pattino : ici. + 31/05/13 : l’intelligence artificielle en passe de détruire nombre de métiers dits “intellectuels (juristes, économistes, journalistes, médecine…) d’ici 2025  selon un rapport du Mc Kinsey Global  Institute” + Impulsé dans les années 60, le projet Haarp (et ses bases) : de quoi manipuler le climat, les communications, les esprits (ici) + (J.P. Petit – ici ) ?

[11] Et, nous sommes à l’aube d’une seconde révolution des modes de production avec l’arrivée des imprimantes 3D accessibles à tous, comme les ordis, les mobiles, etc : une individualisation massive à référer au cycle Uranus-Neptune de 92. Avec l’imprimante 3D : tout le monde peut fabriquer chez lui ce qu’il veut….Même une maison, même de la peau. Deux vidéos : ici Quid du droit d’auteur, qui des armes  (ici) ?
+ 15/06/13 : première usine ou des robots humanoïdes remplacent des hommes : ici. + 26/07/13 : bientôt des robots comme amants (ici)?
04/08 : Kirobo, gueule de manga, voix enfantine (quand on vous dit que les machines ne sont que de ravissants jouets…) va servir de dame de compagnie aux spationautesici.
 

[12] Pour rappel, le « suicide » est interdit par nombre de religions, du moins déconseillé

[13] L’église catholique la interdite jusqu’en 1963

[14] Un exemple : si l’enterrement, (tradition notamment des cultures ancrées dans les religions du Livre), laisse au corps du mort son intégrité et un lieu de présence concret, public et durable (tombe, cimetière) consultable par les vivants, la crémation, elle, le volatilise délibérément et littéralement tant du point de vue de l’espace concret (plus de place publique, sauf non dispersion des cendres, ou garde dans l’espace privé de l’urne) que dans le temps (la fête des morts et le rite collectif de floraison des tombes, disparaissent avec lui par exemple). 

[15] Rappelons notamment la réanimation qui permet les « rescapés de la mort » (cf Moody, Kubler Ross, Van Eersel), et la notion « d’acharnement thérapeutique »).  Surtout, voici une analyse de l’évolution de l’espérance de vie et des technologies NBIC (nano techno, bio techno, informatique, congnitique) qui permet de lutter contre la mort, la vieillesse et la maladie  (ici) et nous prévoit d’ors des déjà une espérance de vie de 1000 ans. Si l’abord de l’agonie et de l’au-delà est le fait des années 60,  il faut attendre les années 90 (Uranus-Neptune) pour que toutes ces technologies se conjuguent pour réparer le corps dans ses parties les plus infimes.

[16] Le scientifique tchèque Stanislav Grof mena des expériences avec le LSD sur des volontaires. Outre que certaines d’entre elles semblent prouver la possibilité que nous avons de communiquer directement avec l’intimité du monde qui nous entoure (capacité dont jusque-là n’avaient témoigné que quelques mystiques isolés), S. Grof en a tiré des pistes à mon avis très fécondes à explorer sur la mémoire, son fonctionnement et le rôle qu’y jouent nos émotions.
12/08/13 : première implantation de faux souvenirs chez les souris : ici.

[17] Même si, en même temps, psychologie, psychanalyse et idéologie diffuse du New-âge ont aussi imprégné la société occidentale du « bien-être dans sa peau » (voir plus loin dans le texte).

[18] Les premières banques de sperme apparaissent en 1964 (ici).

[19] Parmi ces normes : la minceur (donc la liposuccion, etc), l’absence totale de poils (idem d’ailleurs pour les poils des hommes, cet ancien signe de leur virilité), le traitement cosmétique des ongles, des cheveux et des dents, le maquillage parfait du visage, le traitement chirurgical des rides, la réduction des nez, la « pulposité » de la bouche, le « gonflage » ou « dégonflage » des seins pour atteindre la bonne mesure (etc), l’attitude et la gestuelle « sexy »… De jolis marchés.

[20] Que l’on songe aux concours  des « little miss », à l’âge des top modèles, etc.

[21] Les mutations en jeu dans ce nouveau modèle :  l’insouciance (permise notamment par la pilule) et les groupes nomades (on est terrien y inclus grâce à l’aviation civile) d’individus « libres » (des structures familiales et du primat de « ma » culture).

[22] On peut considérer que la résurgence, en même temps, des pratiques ancestrales « primitives » comme le shamanisme, ou la dévotion aux traditions des terroirs, sont des formes de résistance à cette perte de racines « locales ».

[23] De là à voir l’ancienne hiérarchie homme-femme tout doucement remplacée par une hiérarchie jeune-vieux…

[24] Rappelons notamment la réanimation qui permet les « rescapés de la mort » (cf Moody, Kubler Ross, Van Eersel), et la notion « d’acharnement thérapeutique »).  Surtout, voici une analyse de l’évolution de l’espérance de vie et des technologies NBIC (nano techno, bio techno, informatique, congnitique) qui permet de lutter contre la mort, la vieillesse et la maladie  (ici) et nous prévoit d’ors des déjà une espérance de vie de 1000 ans. Si l’abord de l’agonie et de l’au-delà est le fait des années 60,  il faut attendre les années 90 (Uranus-Neptune) pour que toutes ces technologies se conjuguent pour réparer le corps dans ses parties les plus infimes.

[25]Côté pulsion de vie- sexualité, le film érotique explose à la fin des années 60 et les premières émissions « confessionnelles » commencent (avant de devenir de véritables petits labos à ciel ouvert, comme le Loft). Dans la foulée, l’accession au look parfait a été promu comme désir universel (qu’importe le coût d’un coiffage sophistiqué, d’un blanchiment des dents, d’un renouvellement de garde-robe, d’un training d’amaigrissement,  d’une chirurgie esthétique, du moment que l’on en sort esthétiquement conforme ?).

Côté pulsion de mort -élimination : grâce à la télé, éliminer un participant à distance (par vote  anonyme), est devenu banal pour tous – et les progrès de l’aviation permettent, maintenant de tuer des « ennemis » à distance via les drônes. De même, la télé a habitué tout le monde à contempler des cadavres et, plus récemment, à  assister à leur découpe (via entre autres les séries « police scientifique »),etc…)
25/06/14 : France : Euthanasie d’Etat ? Le cas de Vincent Lambert sous tous les angles : ici / Agoravox

 

14 commentaires

  • astroemail

    c’est quoi ce charabia? Où avez-vous vu qu’Uranus orbite autour de Pluton, ou Pluton autour d’Uranus, pour former une quadrature? Vous devriez prendre des cours d’astronomie

     

  • Astro popote

    Bonjour

    Où avez-vous lu “Uranus orbite autour de Pluton ou Pluton autour d’Uranus pour former une quadrature?”. Pas dans cet article en tout cas.
    Cordialement

    Astro Popote

  • astroemail

    Vous parlez de cycle dans votre article. Je cite “Mais comprendre un CYCLE PLANETAIRE d’une telle ampleur”. Il faut donc qu’à un moment il y ait eu une conjonction, suivie de la série d’angles qu’entraine la rotation de ces deux planètes. A lire votre papier vous “hypothésez” que ce sont des lesbiennes qui s’accouplent. Pour qu’il y ait des angles. Or il faut que ça orbite c’est la règle, et deux planètes n’orbitent jamais entre elles. Si vous avez des notions de mécanique et ou d’astonomie. Comment trouvez-vous 90°? Parce que votre logiciel vous l’a dit! Ou les éphémérides des Rose Croix, vendues à tous les astrologues. URANUS 90° PLUTON CELA N’EXISTE PAS. Prouvez le contraire…..

     

  • astroemail

    Observation subsidiaire, pour quelle raison sur votre page on ne trouve nulle part la carte du rapprochement Uranus Pluton de juin 1966, avec votre analyse? Il faudrait peut-être commencer par là, non? 

    Je n’ai rien contre vous, ni contre vos idées. Il faut procéder avec méthode. Si vous habillez d’un discours vous devez avoir dessous l’ossature. Le discours vous l’avez sous réserve de l’analyse de la carte que l’on ne trouve nulle part. Je serai intéressé de savoir où vous trouvez de la trancendance dans la configuration de ce 30 juin. L’ossature soutenant votre propos en revanche n’existe pas. Juin 1966 c’est un événement. Mai 2013 il n’y a rien, ni aux autres dates que vous citez ensuite. Les astronomes sont d’accords sur le fait de juin 1966, il est répertorié dans leurs bases. C’est le moins puisque la mécanique ils connaissent. C’est ensuite que ça ne va plus.

  • Astro popote

    Bonjour astroemail,

    Je ne comprends pas vraiment les raisons de, disons, votre agacement.

    Mais peut-être faut-il simplement revenir à un fait simple : vous êtes sur un blog traitant d’astrologie mondiale, pas d’astronomie.
    Donc oui, les éphémérides employées sont effectivement celles qu’utilisent tous les astrologues, et, oui, il s’agit bien de celles publiées par l’éditeur Maison rosicrucienne installé à Aubenas, à partir des calculs du JPL et de l’US Naval Observatory (à partir des résolutions de l’UAI) utilisés officiellement par le gouvernement des Etats-Unis depuis 1984. Et oui, les astrologues considèrent les angles que forment les planètes entre elles (conversion en temps dynamique terrestre du temps dynamique barycentrique).

    Pour les conjonctions de 65-66 et la méthode ou l’ossature, vous pouvez aller voir, ainsi que j’y invite mes (nouveaux) lecteurs, dans mes articles précédents sur le cycle Uranus-Pluton. Vous y trouverez toutes les dates astrologiquement pertinentes pour ce cycle, y inclus celle du 20 mai 2013.

    Pour la transcendance, l’hypothèse que je défend depuis des années et que je présente comme telle est claire et explicite. Vous pouvez d’ailleurs parcourir mes autres articles, elle y est argumentée et développée au fil des pages. A ce que je lis, non seulement vous n’êtes pas d’accord avec, mais elle semble vous agresser. Pourquoi? Quels sont vos arguments ? Vu que vous n’en présentez aucun – je précise du point de vue astrologique – je ne peux y répondre.

    Cordialement

    Astro Popote

    Ps : Non, je n’ai pas mis de carte, des tas de sites en proposent, y inclus pour les lunaisons. Je vous y renvoie.

  • Astro popote

    Re-bonjour astroemail,

    Autre chose : vous pouvez aussi aborder mon propos en faisant abstraction des données techniques, ainsi que me l’a proposé une lectrice. Cet article a donc été repris sur Agoravox d’une manière autonome par rapport aux données astro (le lien est dans le chapo).

    Cordialement

    Astro Popote

  • astroemail

    Agacé, où allez vous là? Une chose seule importe vrai ou faux. Que vous pensiez transcendance, c’est votre problème à propos d’uranus pluton et de leur croisement le 30 juin 1966. Il faut le démontrer, et non l’affirmer. Mais peu importe. La trancendance c’est votre crémerie!

    Vous vous défaussez en soutenant “mais il s’agit ici d’astrologie et non d’astronomie”. Et en même temps vous défendez vos bases en vous réclamant des données du JPL. C’est contradictoire. Mauvaise défense.

    En revanche là où vous êtes correct c’est lorsque vous expliquez que vous employez bien les données rosicruciennes, issues du JPL. Alors sans doute avez-vous dans votre édition, une introduction sous le titre “general concept” en français. Lisez-là. Vous trouverez une petite ligne où il est expliqué que les données rosicruciennes sont une “transformation” de celles du JPL. Parce que dans celles du JPL votre angle URANUS PLUTON n’EXISTE PAS. Vous croyez ce qu’une SECTE publie sans vérifier! 

    Alors vous expliquez une somme de compilations de transcendances sur le fondement d’une fiction , voila le résultat. C’est tout. J’aime bien les fables et les contes d’Andersen, vous en donnez une version modernisée avec l’ogre.

  • Astro popote

    Bonsoir astroemail,

    Afin que le dialogue soit constructif, il serait bienvenu 1) que vous lisiez vraiment mes réponses ce qui éviterait les répétitions inutiles; 2) que vous acceptiez que vous avez affaire à de l’astrologie, pas à de l’astronomie. Ceci n’est pas se défausser, c’est se situer dans une discipline et pas dans une autre ; 3) que vous cessiez de vous montrer désobligeant.

    1) Donc, et pour la dernière fois, concernant l’aspect technique qui vous obsède, je répète autrement  : les astrologues occidentaux ont traditionnellement un point de vue géocentrique et, de ce point de vue, ils tiennent compte des angles que les planètes forment entre elles (cf conversion en temps dynamique terrestre, que je vous ai notifiée plus haut, sans que vous l’ayez remarqué).Rien de “faux” là-dedans, et cela fait des siècles qu’ils travaillent ainsi.
    2) Que vous n’acceptiez pas cette discipline (discipline complexe, traversée par différents courants, de nombreuses écoles, etc), et donc les règles techniques qui la fondent et que d’évidence vous ne connaissez pas, vous regarde. (Cela me fait penser au marronier “vous n’êtes pas du signe que vous croyez” qui alimente régulièrement la presse à partir d’une ignorance récurrente (et qui s’ignore elle-même avec constance….) du distingo que les astrologues font entre zodiaque tropical et zodiaque sidéral- voir ici). J’ajoute d’aillleurs, ce que vous semblez ignorer aussi, que d’autres éditeurs que la Maison rosicrucienne publient des éphémérides astrologiques.
    3) Si votre objectif est de remettre en question la notion de “transcendance” que je mets en avant dans cet article, trouvez des arguments plus pertinents, et cessez, je vous prie, vos insultes simplistes à mon intelligence – du type “Vous croyez ce qu’une secte publie sans vérifier”, “charabia, “lesbienne”, “vous devriez prendre des cours d’astronomie”, “crèmerie”, et j’en passe. Cela vous dessert.

    Cordialement

    Astro Popote

     

  • Amada

    Astro Popote bonjour,

    juste pour voir s’il est vrai, ainsi que le prétend asteoemail  sur Agoravox u’on ne peut plus mettre de commentaire sur votre blog.

    J’envoie. On va voir

    Amitiés

    Amada

     

  • Amada

    Bon. Et bien c’est tout vu. Il ment.

    Dommage. Mais je vais  le signaler sur Agoravox.
    Je me sens un peu responsable de son “intox” à votre sujet…

    Amada

  • Astro popote

    Bonsoir Amada,

    Oui, je suis allée voir. Ne vous en faites pas. Je suis contente que vous ayez “épluché” mon travail de ses données astro pour le présenter ailleurs.

    Bref, ne vous en faites pas, Amada. Apprendre est toujours intéressant.Cela dit, concernant la “preuve visuelle” de la “fausseté” de toute l’astro (parce que d’évidence c’est cette “révélation mondiale” que cette personne cherche à faire entendre par le biais d’un disours purement polémiste), c’est le flou le plus total. Sur quoi est centré ce diagrammme, à partir d’où ? Mystère…

    Bref, merci encore.

    Cordialement

    Astro Popote

  • Astro popote

    A l’adresse de astroemail

    Il n’y a aucun barrage concernant vos commentaires, ni d’ailleurs aucun commentaire. Donc je ne comprends pas d’où vous sortez que vous empêche de continuer à polémiquer.
    Cela m’inquiète, car d’évidence je n’ai pas la main sur le problème (j’ai vérifié dans ma rubrique commentaires). Vous qui êtes féru d’informatique pourriez peut-être m’éclairer ?

    Merci d’avance

    Astro Popote

  • zétoile

    Le carré s’envisage depuis la terre qui le reçoit, la terre (au centre du cercle) marquant l’angle droit formé par les 2 planètes dites “en carré”.

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