* 2017, année bascule (seconde partie) : des années 30 aux années 2008-2024, mutation sans précédent de l’archétype Père (mondiaux 15)
Sommaire
I – Les trois grandes phases de Pluton de 2014 à 2024
II – Pluton, les années 30 et la mutation de l’archétype Mère
III – Pluton, les années 2008-2024 et la mutation de l’archétype Père
A) Le hold up de la finance sur le politique et le droit (avec leur appui)
B) Le séisme socio-politique des nouvelles technologies de la communication et du vivant
C) Du nécessaire équilibre des pouvoirs entre archétypes Mère et Père
D) En conclusion
Suites et prolongements de cet article :
+ 31/05/17 Un article d’Astropopote vient de paraître sur le sujet dans Hildegarde. On peut le feuilleter en ligne : “Transhumanisme et cyclicité, petite plongée dans le temps long”
+ 14 /01/ 17 : cette mutation passe par un “pic” durant la première moitié de 2018. Le thème est donc creusé autrement dans l’article : Janvier-juillet 2018 : la paternité (ordre public, autorité, légitimité, place…) en travail
+ 29/05/19 : son intensité maximale se joue cependant en 2019 (jusqu’au printemps 2020), avec une intensité disons “dangereuse” en juin 19, ainsi qu’exposé dans l’article : 2019 : par quoi est “tenu” l’ordre public ?
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Chers lecteurs que je ne connais pas,
si le travail que je vous offre vous intéresse auriez-vous l’amabilité de le “poucer”. Merci !
(en fin de page ou directement sur la page du blog où il est facile d’en mettre plusieurs…)
Tous droits réservés[1] Merci donc de citer vos sources.
Dans 2017, année bascule, dont cet article est la suite, nous avons vu que 4 grandes tendances caractérisent l’année 2017 au cours de laquelle trois grandes vagues historiques s’articulent (années 30, 60 et 90). Les voici rappelées.
Le potentiel de 2017 (et 18), est de nous faire basculer d’une époque à l’autre.
Son levier est le pouvoir (y inclus techno-financier, techno-politique…).
Son défi et son « garde-fou » est le faire objectivement face à ce qui est pour pouvoir faire avec et non pas contre (voir les vertus de la diplomatie appelées par le passage de Jupiter en Balance).
Son enjeu historique est la mutation de l’archétype Père : ce qui édifie et maintient le champ relationnel public..
C’est à cette mutation qui va passer par un pic d’intensité maximal en 2017- 18 qu’est consacré ce second article.
Enclenchée en 2008 par l’entrée de Pluton en Capricorne, et préparée depuis les années 90 par le premier cycle connu entre Uranus et Neptune, cette mutation va en effet y être doublement accentuée : au coeur de 2017, Pluton y fera son premier passage à 18° du Capricorne exactement en face de sa position de découverte (à 18° du Cancer), tandis que le premier cycle connu entre Uranus et Neptune – démarré sur ce même 18 ° Capricorne – y passera son premier petit cap concret (techniquement à partir d’août).
Selon ma théorie des vagues, que ces deux cycles mondiaux sans précédent, tous deux concernés par l’axe 18° Cancer – 18° Capricorne, passent conjointement un cap important en 2017 devrait en faire une année vraiment déterminante pour tout ce qui concerne l’archétype Père dans le monde (et, par écho, pour ce qui concerne l’archétype Mère)…
Exploration.
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Ce texte de recherche est long. Les lecteurs que les ancrages astrologique n’intéressent pas en soi peuvent sauter le premier chapitre. Quant aux lecteurs vraiment pressés, ils peuvent aussi sauter le second chapitre sans dommage.
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I – Les trois grandes phases de Pluton de 1914 à 2024
Pluton n’est pas une planète comme les autres : les astronomes ont décidé que ce n’était pas une planète, son orbite est très penchée, elle est si décentrée que, bien que dernière planète du système solaire, elle est régulièrement plus proche de la Terre que Neptune, etc… De plus, ayant un cycle de 248 ans, elle est loin d’avoir fait un tour complet du zodiaque depuis sa découverte, et n’est toujours pas passée dans le signe du Bélier, repère traditionnel des débuts de cycles. Nous sommes donc très loin de pouvoir comprendre à quoi peut-être lié son cycle La seule chose que l’on puisse faire pour l’aborder de façon valable est de s’appuyer sur les rapports entre son cycle, ses phases et les faits historiques sans précédent leur correspondant.
Alors, allons-y.
Les grandes dates de Pluton en très bref
La présence de Pluton a été subodorée dès 1905.
Il a été photographié en 1919, ce dont on ne s’est aperçu qu’après sa découverte. La même année sa position a été prédite. Il a été découvert en février 1930 (officiellement en mars) dans le signe du Cancer où il a séjourné de 1914 à 1939. En 2008, il est entré dans le Capricorne, signe opposé à celui de sa découverte, où il restera jusqu’en 2024. Et, en 2017-18, il va passer exactement en face de son lieu de découverte.
Les 3 grandes phases de Pluton depuis sa découverte côté ciel et coté terre
L’archétype de tous les cycles planétaire est celui des lunaisons. En considérant la découverte de Pluton début 1930 comme une nouvelle lune symbolique, voilà ce qui ressort de son parcours (plus de détails temporels et factuels sur son parcours depuis 1914 : ici)
Nouvelle Lune symbolique = passage dans le signe du Cancer (1913/14 – 1939) où il fut découvert en février 1930, phase de lancement. La graine est semée.
>> Côté terre : première guerre mondiale (14-18) + Révolution et guerre civile russes (17-23) + Crise financière de (fin) 1929 + marche du sel de Gandhi en Inde (ici) + mutation de l‘archétype Mère, avec la naissance de l’Etat providence + droit de vote accordé aux femmes + Société des Nations + pénétration dans l’intimité du matriciel (inconscient, hérédité, atome…)
Premier quartier symbolique = passage dans le signe de la Balance (1971/72 – 1995), crise de croissance et d’ancrage.
>> Côté terre : fin de la parité or-dollar (1971)+ choc pétrolier (1973) + privatisation de la monnaie (loi de 73 en France, prémisse de l’article 23 du traité de Maastricht de 1992 qui l’a étendue à tous les pays de l’U.E.), création de la Banque islamique de développement ou BID + remise en cause des équilibres internationaux précédents.
Une période dont l’actuel passage de Jupiter en Balance ravive le souvenir.
Pleine Lune symbolique, exacte en 2017-2018.= passage dans le signe du Capricorne (2007/08 – 2024), phase de face-à-face avec – et objectivation – des résultats bons et mauvais et des limites de ce qui a poussé à partir de 1914-30, et plus précisément 1930…
>> Côté terre : crise financière de 2008 + mutation de l’archétype père (…) +…?
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II – Pluton, les années 30 et la mutation de l’archétype Mère
Le passage de Pluton en Cancer (1914-1939) a commencé par le massacre en masse des hommes par la première guerre mondiale de 14-18, suivi par les massacres dus à la guerre civile russe (1917-23) et aux diverses guerres associées. Et, c’est pile sur la découverte de Pluton qu’a eu lieu la crise de 29 qui a jeté des millions de gens à la rue (plus de nourrissage et de protection des devenirs individuels…).
Ainsi qu’on va le voir, ce triple décimage qui a totalement déséquilibré les sociétés occidentales (au sens large) et profondément blessé ses corps sociaux, a été à l’origine d’une mutation sans précédent de l’archétype Mère (auquel correspond le signe du Cancer), soit de tout ce qui nourrit le devenir individuel et protège sa fragilité.
L‘archétype Mère se traduit factuellement par toutes les enveloppes nourricières et protectrices dans lesquelles chacun peut se « nicher » et se sustenter : les racines, les traditions et les solidarités entre générations ou de classe, ainsi que les bases nourricières, les sécurités et les enveloppes protectrices. On peut citer les mères bien sûr, mais aussi ces autres mères /enveloppes que sont la terre mère et le terroir, le corps, la peau, le vêtement, la maison, la famille, le clan, le milieu social et toute organisation sociale englobante (corps sociaux de la mère patrie, de la mère église, de la mère éducation…), ainsi que tout ce qui relève de l’accueil, du nourrissage, du coocooning (hôtels, auberges, spa, crèches….), de la prise en charge, du «portage », (hôpitaux, centres sociaux…), etc…
Cet archétype désigne aussi ces grandes matrices – le matriciel- que sont l’univers, la nature, la matière et l’inconscient. Or c’est aussi au début du XXeme siècle qu’on a commencé à en pénétrer les secrets : découverte et l’exploration de l’inconscient, de l’hérédité, de la physique quantique, de l’atome…Ce qui a été à l’origine d’une lente, mais inexorable et très profonde transformation de notre rapport au monde donné…
Le processus de mutation de l’archétype Mère
L’absence des hommes (et leurs blessures) due à la première guerre mondiale ou à la crise de 29 (Europe et Etats-Unis), ainsi que la critique marxiste de la famille bourgeoise (Russie) ont fait sortir les femmes de leur trou (lol !) et les ont projetées sur la place publique – ce qui s’est ensuite peu à peu, mais pas totalement, généralisé sur toute la planète- avec pour résultat que l’archétype Mère ou champ matriciel a cessé d’être massivement délégué aux seules femmes et par extension aux cercles familiaux, raciaux, de classe qui faisaient jusque là office « d’enveloppes mères ».
>> Il a donc fallu inventer de nouvelles solidarités.
Le «maternage » a commencé à être transféré de la cellule familiale (tribale, locale…) à l’Etat dit « providence » (sécu, retraites, congés payés…) et autres institutions d’envergure comme les syndicats ou l’embryon de l’ONU qu’a été la Société des Nations (bref rappel des faits dans cet article sur Pluton).
Ce transfert qui a libéré les individus (hommes et femmes) et leur devenir de leur assujétissement /assignation à leurs appartenances d’origine (chacun est désormais libre de choisir son métier, son conjoint, son lieu de vie, etc, en toute sécurité), a donc modifié l’archétype Père : l’Etat, les institutions, le droit, la légitimité, l’organisation et la structuration juridique de la société civile et celle de la famille.
Résumé : La mutation de l’archétype Mère – ce qui nourrit le devenir individuel et protège sa fragilité – qui s’est opérée entre 1914 et 1939 a été comme « forcée » par la destruction des enveloppes « mères » de base que sont les corps individuels et sociaux, et a impacté en profondeur son indissociable complémentaire, l’archétype Père : ce qui édifie et maintient le champ relationnel public..
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III – Pluton, les années 2008-2024 et la mutation de l’archétype Père
Comme on l’a vu, la mutation de l’archétype Mère qui s’est opérée entre 1914 et 1939 a été comme « forcée » par trois destructions massives (celle de 14, celle de 17 et celle de 29) de ses formes concrètes de base (les corps sociaux et individuels).
Qu’en est-il pour ce qui devrait correspondre à une mutation de l’archétype Père – ce qui édifie et maintient le champ relationnel public – commencée en 2008 quand Pluton est entré dans le signe du Capricorne (auquel correspond l’archétype Père), et qui va être ravivée en 2017-18 (équivalent de 1929-30) et s’étendre jusqu’en 2024 ?
Y-a-t-il effectivement mutation de l’archétype Père et ceci s’accompagne-t-il aussi de destructions massives de ses traductions factuelles de base ?
La réponse est oui.
Factuellement l’archétype Père se traduit par : les repères collectifs et les structures publiques nécessaires à l’édification et au maintien d’un champs relationnel public viable – c’est-à-dire juste et durablement en paix -, bref de l‘ordre public : ordre traditionnellement construit / transmis par les hommes et les pères, bien sûr, mais, surtout, par les institutions qui donnent le cadre de la vie en société, fondent ses repères communs (Etats, administrations, institutions publiques, législatives, bancaires, religieuses, familiales) et accordent leur légitimité aux autorités ; l’architecture qui structure la cité (et concrètement la pierre et les matériaux de construction), les ossatures (physiques, techniques, intellectuelles, morales) et toute structuration concrète du réel (infrastructures, paysages, géologie, géographie).
Les structures fondatrices de l’ordre public attaquées
Or, comment ne pas voir que, justement, les repères et les structures sur lesquelles tous les citoyens pouvaient, jusqu’ici, s’appuyer pour réguler leurs relations et planifier leur vie – soit l’archétype Père – sont attaquées de toutes parts, par plusieurs biais simultanés : la finance, le politique et le juridique d’un côté, les inédites technologies de l’Internet et du numérique de l’autre, avec, à mi-chemin de ces deux évolutions, l’éducatif (l’enseignement, la parole, les médias) ?
Avec pour résultat, comme le montre de manière assez exhaustive Guillaume Berlat, que, pour l’instant, le désordre va croissant.
Remarque : les constats ci-dessous ne sont pas forcément exhaustifs. Autres pistes bienvenues !
A) Le hold up de la finance sur le politique et le droit (avec leur appui)
2008 est l’année d’un crash boursier de même ampleur que celui de la fin 1929 dont nous ne sommes toujours pas sortis, malgré et grâce au transfert sur les Etats – jusqu’ici garants principaux d’un champ relationnel public viable – des pertes financières des banques privées.
A y regarder de près, la crise de 2008 rend visible autant qu’elle accélère le hold-up sans précédent de la finance sur le politique.
Petit tour d’horizon.
1) Les pertes des banques privées à l’origine de la crise ont été le pur fruit de leur spéculation. Or cette spéculation a été permise par une dérégulation aussi massive que discrète du domaine financier dont, en U.E, la privatisation de la monnaie. Cette dérégulation a été entamée lorsque Pluton est entré / passé dans le signe juridique de la Balance – entre 1971-1972 et 1995 (voir chapitre I)-, sur décisions politiques.
De plus, les CDS (fruits de JP Morgan en 1994) permettent désormais aux financiers de parier sur la faillite des entreprises et des Etats – comme cela a été fait pour la Grèce (voir cet article de Cadtm.org).
2) En U.E notamment, le renflouement des banques privées avec leurs impôts a été imposé aux citoyens des pays « membres » par décision politique dès 2011. Or ce renflouement s’est opéré en violation des traités de l’U.E, c’est-à dire en violation du droit qui édifiait son champ relationnel public. (Données factuelles dans cet article : ici).
(A quoi l’on doit ajouter la perte progressive de souveraineté des Etats « membres » de l’UE. sur leur budget national, depuis 1992, sur décision politique : voir l’article de Contre la Cour : ici).
3) Cela continue avec la possibilité légale depuis 2016, pour les instances dirigeantes en UE (mai pas que) de piocher dans l’épargne de chacun pour renflouer les banques ! Or, une fois que l’argent liquide sera totalement interdit – autre projet politique (mondialement) en cours, voir article de Sputnik ici, « justifié » par la dématérialisation de la monnaie -,personne ne pourra échapper à ce type de ponction (ni aux pressions qu’elles permettront d’exercer…) .
4) De même, la possibilité, pour les grandes entreprises d’attaquer les Etats s’ils prennent des décisions politiques jugées contraire à leurs intérêts (article de l’Humanité : ici), et le détricotage des lois sociétales, sanitaires, environnementales par cette dérégulation et celle du commerce a été juridiquement instaurée par décision politique dans les années 60, repérée comme juteuse par les multinationales depuis les années 90, et reprise dans les mystérieux traités internationaux de type Tafta (Traité transatlantique, Ceta & co, cf Stop Tafta : ici + cette explication vidéo très claire).
Autrement dit et en clair : la finance mondiale (banques systémiques, transnationales, sociétés et ONG financées par des gens comme G. Soros) est en train (avec la complicité des politiques), de détruire l’autorité des Etats, et la légitimité démocratique des structures politiques, des institutions, de la justice et du droit, ces piliers traditionnels de l’archétype Père, à son propre profit.
Il se pourrait même que la destruction de la classe politique par les « vrais » patrons (l’oligarchie financière) dont ils se sont fait l’interface auprès du populo ait commencé (cet article relayé par le Grand Soir résume simplement ce point de vue ).
(L’interview vidéo (20′) de Marc Chesney, Professeur de Finance à l’université de Zurich, explique un certain nombre de points – la politique appliquée à la Grèce, le système dette, les CDS, les spéculations bancaires couvertes par les contribuables, les agences de notation payées par leurs clients, etc – qui donnent la mesure de l’emprise de l’oligarchie (0,01 % de la population) sur le politique, donc les peuples, en U.E et USA notamment).
Deux autres acteurs de première importance ont participé à ce hold-up : le classique domaine de la parole publique et celui totalement inédit de la dématérialisation des données, notamment de l’argent, permise par l’informatique et le numérique.
Le rôle déterminant de la parole publique dominante
Il est clair que la parole publique a eu une grande responsabilité dans ce hold up silencieux. Car qui a entendu parler et clairement parler des décisions politiques ci-dessus ? Ont-elles fait scandale dans les médias de masse, à la télé ou dans la grande presse traditionnelle ? Non.
La destruction des structures de base de l’archétype Père par la finance a été permise si ce n’est promue /vantée (dérégulation = liberté, et TINA : il n’y a pas d’alternative) par la parole publique des médias de masse dominants et des politiques.
Grosso modo, ils ont tus / minimisés ces choix politiques, en ont noyé l’info sous des nuages sociétaux montés en épingle (homophobie, racisme, féminisme & co), en ont empêché la critique en envoyant des étiquettes psycho-morales (complotisme, fascisme & co) ou des menaces de mort sociale à ceux qui tentaient d’en parler (voir l’histoire de Denis Robert : ici) ou par la technique tord-neurones du changement de nom, dont le « croissance négative » de C. Lagarde est à mon avis l’emblème. (Le Traité Transatlantique, est parfois appelé TIPP ou Tafta. ISIS est devenu EI, puis Daech…).
B) Le séisme socio-politique des nouvelles technologies de l’information et du vivant
La collusion entre pouvoir politique, paroles et rumeurs publiques – donc médias – est un classique de l’histoire. Mais un nouvel acteur – Internet et le numérique – est en train de bousculer la donne et ce de diverses manières sans précédent. Avant de voir lesquelles, faisons un petit retour sur l’ancrage cyclique de ces technologies.
Uranus-Neptune et les années 90
Cette révolution technologique est indissociable du premier cycle connu entre Uranus et Neptune (170 ans) qui a ouvert les années 90, et qui va passer son premier petit cap concret décisif en août 2017.
Pour rappel, en effet, et ainsi et que je l’avais traité dans cet article, l’ouverture au public d‘Internet et la première communication expérimentale de téléphonie mobile GSM qui va lancer la communication sans fil individuelle de masse ont eu lieu en 1991-93. Et c’est lors de la relance de cette première cosmique par Jupiter en 1997 que naissent la wi-fi et l’internet nomade, les premières communications téléphoniques par satellite, ainsi que Google et le trading algorithmique grâce auquel la spéculation financière pourra s’opérer en continu (24 h/ 24) via des machines…Et le monde dit connecté que l’on voit peu à peu s’imposer partout (GPS, compteurs intelligents, etc…).
(Indissociables aussi de ces années-là, la diffusion des technologies OGM (premières commercialisations en 1992), les premiers animaux clonés (Dolly, 1997), le premier séquençage ADN humain (1998), les premières privatisations du vivant (brevets biotechnologiques, 1998).
Et bien sûr le Traité de Maastricht (1992) – ce qui fait jouer au laboratoire U.E. un rôle central dans le tournant actuel).
Ainsi que je l’avais souligné, ce premier cycle entre Uranus et Neptune, devait, lui aussi, être porteur d’une mutation de l’archétype Père puisqu’il a commencé à 18° du Capricorne, pile en face de la position de Pluton au moment de sa découverte. Or il va passer son premier petit cap concret décisif en 2017.
Un séisme socio-politique tous azimuts
De fait, il devient clair aujourd’hui que ces nouvelles technologies sont en train de provoquer un séisme socio-politique sans précédent.
Elles ouvrent à toute la planète des possibilités de communication (et de gestion du vivant) inédites dont l’impact va bien au-delà de la diffusion de l’information : elles remettent en question toutes nos manières de : de communiquer, de travailler (Uber…), de payer (argent électronique aux mains de superstructures technico-commerciales), de spéculer (trading algorithmique), de coopérer, de penser, de consommer et de commercer (e-commerce), de soigner, de cultiver, d’élever, de diriger, de contrôler (NSA & compagnie), de voter, de légitimer (avis des internautes) et même d’éduquer (l’éducation en U.E et aux Etats-Unis sont en train de passer sous l’emprise des tablettes de Microsoft ainsi que le rapportent maints articles ici)….
Bref, elles ébranlent toutes les structures à partir desquelles nos sociétés s’étaient édifiées et stabilisées, soit toutes les bases factuelles de l’archétype Père. (Et ceci est aussi vrai au niveau juridique, qu’à celui très concret de l’architecture/ aménagement du territoire par exemple, avec le remplacement des commerces par d’immenses entrepôts à la logistique puissante de type Amazon)
Et elles constituent un nouveau pouvoir transfrontalier d’envergure planétaire…
Or comme nous l’avons vu, dans notre premier article, en 2017, c’est le pouvoir qui aura le pouvoir. Et qui ne voit pas que le nouveau pouvoir de ces technologies pourrait bien totalement substituer aux anciennes hiérarchies qui structuraient les sociétés, une forme inédite de dictature – une dictature douce – ainsi qu’exploré dans cet article ?
Aussi l’un des enjeux majeurs de 2017-18 (ou à partir de…) va sans doute tourner autour de la question de savoir qui contrôle ces technologies et leurs usages ? Leurs propriétaires, leurs clients, la finance internationale, les gens et les cercles qui ont le pouvoir, la démocratie ?
Internet et les réseaux sociaux comme contre-pouvoirs
En donnant la parole à tout le monde, et en permettant sa diffusion massive à une vitesse sans précédent, les technologies d’Internet et des réseaux sociaux sont à même de remettre en question l’autorité des médias dominants, dénoncer leur collusion avec la finance (diagramme Acrimed : ici), mobiliser très rapidement les sociétés civiles etc.
Après en avoir découvert les vertus « révolutionnaires » lors des « printemps » de 2011, on a clairement vu leur impact à l’oeuvre à l’occasion des dernières élections américaines remportées fin 2016 par un homme – D. Trump – qui tout en étant passé sous silence par la majorité des médias dominants, n’a cessé de se faire entendre par tweets interposés.
La tentation de la censure et du contrôle
La portée et l’envergure de ce nouveau pouvoir « informatif » dont on a peu anticipé les ramifications et les conséquences commencent à peine à être mesurées.
Et, d’évidence, il commence à faire très peur à la sphère médiatico-politique dominante qui cherche de plus en plus à le faire taire. Ainsi, en France, via le site « On te manipule » mis en ligne en février 2016 par le gouvernement – ici + critique ici -, ou le Décodex du journal Le Monde publiant en février 2017 une liste de 600 sites, digne de l’Index de l’église catholique : ici. Et ce n’est pas mieux aux Etats-Unis ou 200 sites ont été listés comme étant à la solde du Kremlin ( ici / Les crises). Etc.
Mais cette tendance à la censure passe aussi par les supports techniques dominants du Net que sont par exemple Facebook et Google (voir cet article de Arrêt sur info sur « La guerre contre la liberté d’information ») qui se piquent de plus en plus, parfois sous pression politique (voir ce qu’en dit la Quadrature du Net, ici), de jouer le rôle d’une police de la pensée (Facebook en supprimant les comptes, comme par exemple celui de Pierre Jovanovic, Google en n’indexant plus certains sites, etc.
(Une présentation de cette tendance lourde dans cet article de entrefilets.com).
Soumission ou bascule vers un autre monde ?
Au fil des années, ceux qui ont investi dans ces technologies naissantes, ont tellement grossi que leur puissance de feu financière rejoint ou dépasse celle des Etats… !
C’est au point qu’on est en passe de considérer les géants du numérique comme des nations ! Le Danemark vient, en effet, d’annoncer son intention de nommer un ambassadeur auprès des GAFA : Google, Apple, Facebook et Amazon, sans oublier Microsoft.
Donner officiellement à des entreprises privées, le même poids politique qu’un Etat, ne revient-il pas, comme le relève Natacha Polony (dans cet article du Figaro) « à accepter l’idée que l’argent permet de déroger aux règles communes du droit.» ? Sommes-nous en train d’assister, par leur biais (qui rappelons-le permet l’instauration de la monnaie numérique et de la spéculation automatisée), et comme le dit Jean-Michel Quatrepoint, à «l’établissement d’une gouvernance mondiale qui se passe de l’avis des peuples » ?
Sommes-nous à l’aube d’une bascule aussi importante (et potentiellement plus, vu son envergure mondiale) que celle qui, à partir de la Modernité (XVIème siècle) a vu le règne du religieux passer sous la coupe du politique ?
Assistons-nous à un passage du règne du politique sous la coupe de l’économique ? De faire, pour l’instant, comme nous l’avons vu, il est indéniable que s’appuyant sur le technologique, la finance prend le pas sur le politique.
La triangulation Géants / Etats / Sociétés civiles
Cependant, les choses sont plus complexes car un nouvel acteur s’est, récemment (du point de vue du temps long de l’Histoire), discrètement imposé dans l’organisation des sociétés : la société civile. Grosso modo à partir du XIXème, l’Etat qui jusque-là commandait la société, en devient le représentant (gouvernement représentatif, élections…). Vu les avancées sociales qui s’y sont déployées, la période 1914-1939 a présidé à une véritable poussée de la société civile. Un évènement emblématique du pouvoir de la société civile est « la marche du sel » initiée par Ghandi en 1930, germe de la future indépendance de l’Inde.
D’après la lecture qu’en fait Marcel Gauchet, dans cet article, si ce discret déplacement est ce qui a suscité, en réaction, les délires totalitaires du XXème siècle et en a fait « le grand moment de l’Etat-Nation », aujourd’hui le politique ne peut plus retrouver son total primat sur la société.
D’autant, comme nous venons de le voir, qu‘Internet et le numérique donnent aux sociétés civiles de nouveaux moyens d’action (pétitions en ligne, dont nombre sont transfrontalières, appels à rassemblement, économie collaborative, etc).
Or (du moins pour l’instant), les géants du Net sont des sociétés commerciales qui ont tout intérêt à avoir des clients, à les garder et à en acquérir de nouveaux. Aussi doivent-elles faire attention de ne pas les rebuter – par exemple par de la censure, des fermetures intempestives de sites, de blogs et de comptes, de la surveillance, des dysfonctionnements, la réduction sans appel des choix proposés en fonction des profils utilisateurs, une emprise croissante – etc, et au contraire tout faire pour les attirer (prix, qualité, innovation…).
Autrement dit, au mieux, ces géants ont tout intérêt à s’entendre avec les sociétés civiles !
A moins qu‘au pire, ils ne parviennent à s’imposer partout comme monopoles privés !.
Les sociétés civiles ont trois armes pour utiliser ces technologies et créer avec elles (formes inédites de coopération, de réflexion, de travail, de production, de consommation, etc…), sans se laisser contrôler, manipuler et/ou exploiter par ces Géants : le recours au droit et à l‘Etat, leur comportement commercial, et leur capacité à générer des alternatives – Linux par exemple – option qui est aussi à portée des Etats.
Et de même par rapport à des sociétés spécialisées dans la manipulation et la privatisation du vivant comme Monsanto – son histoire sur wikipédia : ici – .
C’est clairement autour de la triangulation des pouvoirs entre ces sociétés géantes, les Etats et les sociétés civiles que se joue une bonne part de notre avenir – à tous niveaux.
A suivre donc.
C) Du nécessaire équilibre des pouvoirs entre archétypes Père et Mère
En tant qu’elle constitue un véritable corps social, l’émergence de la société civile peut être considérée comme une mutation de l’archétype Mère, d’autant que son influence s’est clairement imposée pendant que Pluton passait en Cancer (1914-30).
Mais son émergence est et a aussi été mutagène pour l’archétype Père dont les prérogatives structurantes (les sources de l’ordre public) ont, de ce fait, cessé d’être massivement déléguées aux seuls hommes, et, par extension aux institutions, organismes et hiérarchies sociales surplombantes (lol!)..
Elle a permis de (mieux) prendre collectivement en compte les besoins propres aux grandes étapes de la vie individuelle, notamment ceux de la petite enfance, des malades, des handicapés, du grand âge…
Déséquilibre au profit de l’archétype Mère
Mais au-delà de ces spécificités génériques, que constatons-nous, notamment en U.E et en Occident ? Que sous la pression de groupes divers et autres lobbies (de toute nature : commerciaux, sociaux, etc), Etats et organismes internationaux (ONU, Cour pénale internationale, etc) ne cessent d’accorder des droits spécifiques à des « catégories sociales » ainsi juridiquement distinguées du corps social global (aux homosexuels, aux groupes ethniques, aux appartenances confessionnelles, aux industries de ceci, aux travailleurs de cela, etc, à ceux qui ceci, à ceux qui cela….).
Croisées au développement des communautés virtuelles, la multiplication de ces revendications « catégorielles » sont en train de promouvoir une image morcelée du corps social (on voit ainsi fleurir des sites de rencontre ciblés suivant ce type de catégorie – pour musulmans, pour catholiques, pour trentenaires, pour séniors…) que l’on peut considérer comme une sorte de retour aux appartenances communautaires. Une sorte de privatisation de la loi, si ce n’est de marchandisation des espaces officiels et administratifs – et de leurs employés de plus en plus « robotisés » : la « gentillesse» des facteurs, pardon des « distributeurs d’objets», va devenir payante – ainsi qu’en témoigne l’usage que font administrations et autres organismes du fameux « rejoignez-nous sur Facebook », espace communautaire privé.
L’Etat comme mère et comme ménagère
Cette tendance est bien exprimée par le constat que faisait déjà la philosophe Hannah Arendt au début des années 60, dans Condition de l’homme moderne, d’un Etat transformé en une gigantesque administration ménagère » se mêlant de tout. Ce qui rejoint cette nouvelle forme de despotisme que prévoyait A de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique : l’Etat démocratique transformé en “un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de les préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance. »
Déséquilibre au profit de l’archétype Père
Autant le déséquilibre en faveur de l’archétype Mère tend à amollir et infantiliser les Hommes (hommes et femmes) – donc à les dépolitiser -, autant le déséquilibre en faveur de l’archétype Père tend vers les délires totalitaires (dixit M. Gauchet, ci-dessus) mortifères.
Le projet « religieux » du Califat islamique
En 2014, l’Europe découvre ISIS (ou EIIL, ou EI ou Daech) dont on dit qu’il est le fruit des guerres conduites par l’Occident contre l’Irak – dont la première en 1991, sur le premier cycle Uranus-Neptune, porteur d’une mutation de l’archétype Père. Je ne vais pas ici m’étaler, mais il est clair qu’avec son projet de rétablir le Califat, le mouvement qui s’intitule significativement Etat islamique (et qui a été discrètement soutenu par maintes oligarchies occidentales), fait faire au « religieux » – comme on l’a vu, doucement supplanté par le politique depuis le XVeme siècle – comme volonté ou instrument de pouvoir, un retour violent. Qu’on le lise comme un « retour du refoulé » dans une époque qui s’est privée de ciel et de transcendance au nom du confort et de la rentabilité (excès d’archétype Mère), ou comme un contre-pouvoir à la réduction du monde et des hommes au statut de marchandises (primat de la finance), il ne faut pas se voiler la face sur son caractère proprement masculin et patriarcal. Est-ce une « vengeance » des hommes n’acceptant pas que l’archétype Père puisse ne leur être pas exclusivement délégué, n’acceptant pas de devoir partager l’espace public – c’est-à-dire politique – avec les femmes (qui en avaient globalement été exclues jusqu’aux années 30, et en France, pays des Droits de l’Homme, jusqu’en… 1944 !) ? Une nouvelle réaction totalitaire (donc hiérarchique) délirante (cf Marcel Gauchet, ci-dessus) au pouvoir horizontal (relationnel donc) de la société civile ?
En tout cas, si, comme le répète Etienne Chouard, le pouvoir rend fou, ce mouvement (re)met dramatiquement en scène le caractère dangereux du « pouvoir unilatéralement imposé d’en haut» (d’un archétype Père coupé de son complémentaire) : il peut détruire les corps !
De la manipulation du matriciel
De fait, quid de l’impact des technologies inédites de manipulation du vivant des années 90 sur ce qui nourrit et protège le(s) devenir(s) individuel(s), l’archétype Mère ?
Quel impact sur la nature et nos corps (nos matrices premières) a et aura la diffusion massive – décidée « d’en haut », sans concertation avec les gens – des OGM végétaux et animaux dans la nature (largage massif de moustiques OGM (ex ici), saumons OGM colonisant les rivières….), dans l’agriculture et l’élevage… et dans nos assiettes (Ici / liste Greenpeace) ?
Quel impact sur nos corps et celui des générations futures auront les manipulations du génome et de la reproduction humaine ?
Quel impact ont et auront les thérapies dites géniques aux promesses santé fantastiques…. pouvant aussi facilement générer des mutations héréditaires – irréversibles donc – (cf notamment la technique Crisp/Cas 9 qui a émergé et s’est diffusée dans les années 2012-2015 (!) : article Huffington : ici, et de Libération : ici).
Intelligence artificielle et transhumanisme
La destruction des corps peut prendre les formes totalement inédites qu’avait pour ainsi dire « annoncé » M.Houellbecq dans Les particules élémentaires (1998) : la recherche scientifique y aboutit à la création d’une espèce génétiquement contrôlée (pour 2029…!) qui supplantera l’humanité.
Une vingtaine d’années après cette publication, ce qu’on appelle « l’homme augmenté » a fait des bonds indéniables et des entreprises comme Google s’appliquent ardemment à développer le transhumanisme (voir sur wikipédia : ici) et l’ère du post-humain (ici)…
+ 29/04/17 : A lire : le dernier numéro du fanzine Hildegarde consacre nombre de ses pages au transhumanisme.
+ 31/05/17 Un article d’Astropopote vient de paraître dans Hildegarde. On peut le feuilleter en ligne : “Transhumanisme et cyclicité, petite plongée dans le temps long”
Quelques pistes pour des formes équilibrées
A côté des manipulations ci-dessus discrètement imposées d’en haut, on assiste aussi aujourd’hui, à l’émergence, en bas, partout dans le monde, de nouvelles formes d’organisations sociales innovantes (voir le film Demain).
Qu’elles s’appuient sur les dernières avancées techno-scientifiques ou des savoir-faire traditionnels ou les deux, ces nouvelles formes tentent d’articuler autrement – et au mieux pour les deux – champ relationnel public viable (ordre public : archétype Père), et protection des personnes (archétype Mère) -, dans une perspective de long terme. Eco hameaux, habitats partagés, villes en transition –ici – autant de tentatives inédites d’équilibrer les pouvoirs des archétypes Père et Mère, et de retrouver l’horizon transcendant du viable pour tous à long terme propre à la parentalité (= l’intérêt général).
D) En conclusion :
Depuis 2008, on assiste à une mutation de l’archétype Père – ce qui édifie le champ relationnel public – provoquée et par la finance et par la technologie avec l’aide du politique et du juridique. Mutation qui est en train d’impacter en profondeur son indissociable complémentaire, l’archétype Mère – ce qui nourrit et protège le(s) devenir(s) individuel(s).
Comme nous ne sommes qu’à mi parcours du processus (qui va jusqu’en 2024), il se peut que ces tendances visibles ne soient que transitoires, et il sera très intéressant d’en observer toutes les bascules petites ou grandes durant la période 2017-18 qui en forme le pic.
En attendant, à nous de réfléchir et d’oeuvrer à la « bonne » manière de gérer, partager, déléguer et contrôler le « pouvoir de » – y inclus celui d’Internet, du numérique et des biotechnologies – pour qu’il ne devienne pas « pouvoir sur »… Bref de participer activement – au lieu de la subir – à la mutation de l’archétype Père et à la manière de construire un ordre public viable et responsable (capable de répondre de et de répondre à)..
Chers lecteurs que je ne connais pas,
si le travail que je vous offre vous intéresse auriez-vous l’amabilité de le “poucer”. Merci !
(en fin de page ou directement sur la page du blog où il est facile d’en mettre plusieurs…)
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Suivi lâche 2022
17/01/22 / 17/01/21: Pluton-atmosphère : il semble que depuis 2018 – date de l‘apogée de son premier cycle connu si l’on prend sa découverte comme repère… -, l’atmosphère de Pluton diminue ! (parce qu’en s’éloignant du Soleil, Pluton se refroidit) : ici /Numérama
Suivi très lâche 2021
28/04/21 : Géopolitique : “Gouvernance globale et guerre civile mondiale“, un article des plus pertinents pour comprendre l’époque, qui éclaire de près la mutation en cours de l’archétype Père : ici / Saker
26/06/21 : Mondialisme, cybernétique, transhumanisme : racines historiques et objectifs inquiétants et comment, on a manipulé les esprits – éclaire l’actuelle mutation de l’archétype Père et certaines de ses racines “Mère“… ici / Saker
Suivi lâche 2017-18 et un peu 19
04/12/17 : Chrétienté : énorme ! Une nouvelle version du “notre père” vient tout juste d’être appliquée (pile sur la pleine Lune du 03/ 12) dans toutes les églises de France : ici / 20′
20/12/18 : Etats-Unis World trade center : 9/11 (2001) : les preuves. Une action en justice va commencer… Cet article de Paul Craig Roberts est suivi par une réflexion très intéressante et en phase du Saker sur le rôle démocratique des réseaux sociaux : ici / Saker
06/10/19 / France -PMA : manif contre la PMA sans Père : ici / Figaro
1) Architecture / Structures / Robotique
08/03/17 : Architecture : première maison individuelle imprimée en 3 D en Russie. 38m2 tout compris / 10.000 euros : ici / express.be
29/03/17 : Transhumanisme : connecter le cerveau avec des robots (une des pistes ouvertes par Uranus-Pluton –ici, et les 2 suivants) : voir ici / moutons enragés + 30/03/17 : quel avenir pour les humains connectés : ici / les crises
09/06/17 : Intelligence Artificielle : inéluctable déploiement de l’Intelligence artificielle dans nos vies, avec pour réponse incontournable pour y faire faire les cerveaux augmentés, etc… Une manifestation directe des remaniements liberté(s)-pouvoirs(s) issus de la percée de la robotique et de l’informatique à la fin des années 60... et qui va se coupler à partir d’aout avec les percées génétiques et des mondes connectées des années 90 : ici / Figaro (traité par astropopote dans ce numéro d’Hildegarde, faisant lui-même suite à un numéro (11) consacré au transhumanisme,
+ 17 /06/17 : l’intelligence artificielle va-t-elle dominer l’humain d’ici 50 ans ? Les machines seront supérieures : en traduction dès 2024, en dissertations de lycée avant 2026, pour conduire un camion avant 2027, en commerce avant 2031. Elles seront aptes à produire des best sellers dès 2049 et de chirurgie en 2053. D’ici 120 ans tous les postes seront automatisés : ici / Réseau international
21/07/17 / : le transhumaniste et PDG de Neuralink (brancher neurones et IA) Elon Muk s’alarme de ses propres créations. Le risque transhumaniste qui nous guette : ici / FIgaro
31/08/17 / Intelligence Artificielle : au secours c’est une I.A qui va écrire (construire donc) la suite de la série Game of Thrones : ici / Point
18/09/17 : France / UE : ça y est, relativement au numérique et à l’intelligence artificielle, les autorités françaises et d’autres pays de l’U.E. prennent conscience que les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) sont vraiment des géants face auxquels la France est un nain ou comme le dit L.Alexandre un “pays du tiers monde” : ici / Point
07/10/17 : Robot dentiste : la Chine a développé un robot dentiste ne nécessitant aucune intervention humaine ici / Express.be
08/11/17 : Cerveau artificiel : reportage d’Arte diffusé le 20/10 : neuroscientifiques et roboticiens se sont donné pour objectif de créer un cerveau artificiel capable de dupliquer le nôtre. Leur but : extraire l’ensemble des informations “programmées” dans notre cerveau pour les télécharger dans une machine qui nous remplacera et vivra éternellement…. ici / les crises
25/11/17 : Chine – robot médecin : un robot vient de passer avec succès le concours de médecine. Il sera assistant des médecins dès 2018… ici : Capital
22/01/18 : Excellent résumé de l’enjeu par Julian Assange : “L’avenir de l’humanité est la lutte entre les humains qui contrôlent les machines et les machines qui contrôlent les humains. Entre la démocratisation de la communication et l’usurpation de la communication par l’intelligence artificielle” Ici : Arrêt sur info
20/12/18 : Etats-Unis World trade center : 9/11 (2001) : les preuves. Une action en justice va commencer… Cet article de Paul Craig Roberts est suivi par une réflexion très intéressante et en phase du Saker sur le rôle démocratique des réseaux sociaux : ici / Saker
2) Pouvoir financier
16/03/17 : France / UE et notre argent : Mise en place d’un totalitarisme financier : union bancaire, + blocage des retraits dans les assurances vie (ça c’est fait) + suppression argent liquide (23/01/17) + promotion des crypto-monnaies (de type bitcoin)…. Vidéo Jovanovic et le député B Monot;
03/12/17 : Banques : l’état des banques 5 ans après le hold up continue : ici : Miret Zaki / Etienne Chouard