• Du bon usage d'Astropopote

    Du bon usage des cycles lunaires du mois

       « Lorsque la lune est pleine,
    elle est pleine pour tous les habitants de la Terre »
    (Ilia Consolo, Le calendrier lunaire et astrologique de I.C. 2001. La Lyre étoilée Editions)

    Voici trois métaphores pour bien utiliser les cycles de la lunaison.

    1-La métaphore de  la « trotteuse »
    Parmi les différentes approches possibles, Astropopote choisit de considérer les lunaisons comme étant la « trotteuse » de l’horloge cosmique. 
    Sur son cadran composé des 12 signes du zodiaque, circulent près de 45 cycles que l’on peut comparer à autant d’aiguilles marquant les « heures ».
    Nos horloges traditionnelles ne « sonnent » midi que lorsque la trotteuse rejoint les deux autres aiguilles. Il en est de même pour l’horloge cosmique :il faut que la « trotteuse », à savoir le cycle des lunaisons, rejoigne les autres cycles pour les faire « sonner ». (Un principe qui, bien sûr, est aussi actif pour d’autres « petites » aiguilles, comme celle de Vénus ou de Mercure).
     
    Il en découle qu’à côté des lunaisons classiques certaines sont « historiques » en ce qu’elles mettent en branle un ou des cycles plus vastes.
    Ceci est notifié dans les textes relatifs à chaque lunaison.
     
    2-La qualité des « heures »
    Cela étant, d’une durée d’environ un mois, chaque lunaison s’ancre dans un point précis de notre horloge à savoir : dans un signe du zodiaque donné,dans un décan de ce signe, sur un des 360° du cadran. Cela donne le « ton » du mois, l’ambiance générale, valable pour tous
     
    3-Les 4 grandes étapes du mois
    Comme tous les autres, les cycles lunaires se divisent en plusieurs phases.

    Les plus importantes sont la nouvelle lune, soit l’ancrage de la lunaison (un rond noir dans les calendriers), le premier quartier (un demi-rond noir qui, prolongé par une droite verticale forme un P), la pleine lune (un rond blanc dans les calendriers), et le dernier quartier (un demi-rond qui, prolongé par une droite verticale forme un d).

    Il est très utile d’avoir en tête les caractéristiques de ces 4 étapes qui se reproduisent tous les mois lunaires.

    La nouvelle lune : début et ancrage du cycle, cette étape donne l’impulsion du mois. (Pour qui sait s’observer, cela se traduit souvent par un net changement d’humeur, ou d’état d’esprit). La meilleure façon de profiter de cette première semaine est de « laisser spontanément jaillir » ce qui vient (envies, intuitions,initiatives, etc.), peu importe que cela paraisse « raisonnable » ou non. Le « tri » se fera après.

    Le premier quartier : à l’image de sa forme tranchée (P), c’est un temps de décisions, de concrétisation, de passage à l’acte. Comme on ne peut tout faire d’un coup, cette phase de réalisation « trie » les impulsions de la semaine précédente. (Evidemment, si on n’a  pas suivi ses impulsions, on risque de se retrouver un peu « déphasé », sans désir).
    Et, si durant la phase « nouvelle lune » précédente on hésitait entre deux choix, il est probable que la phase premier quartier nous aidera à « trancher » juste.

    La pleine lune : la  lune fait maintenant face au soleil, le cycle arrive à son maximum de luminosité, d’où parfois des nuits agitées. Les « fruits » de nos actions, décisions, engagements de la semaine précédente sont maintenant « mis en lumière », soit en devenant conscients, soit en étant rendus publics, soit par la critique. La meilleure façon de profiter de cette étape : s’ouvrir aux autres et au monde, cultiver le dialogue, le débat, l’échange… et accepter les critiques.
    C’est le temps le plus propice aux soirées entre amis.

    Le dernier quartier : la  forme de la lune est de nouveau tranchée (d). Mais autant le premier quartier invitait à se lancer, autant le dernier invite à lâcher. A chacun d’abandonner ses erreurs (professionnelles, affectives, mentales etc.) — mises en lumière par la pleine lune (si on a écouté!)— au profit de nouvelles façons de « voir les choses » ou de nouveaux horizons.
    En cette fin de cycle, inutile de stresser. Le temps est au retour sur soi. (En conséquence prévoir une soirée en amis est peu conseillé, il risque d’y avoir des désistements). Le mieux est de se reposer, de réfléchir calmement, de méditer (et d’être à l’écoute de ses rêves, particulièrement stimulés) pour arriver « frais et dispos »‘ dans la nouvelle lune suivante.

    Voilà. Et maintenant à vous de jouer, observer, optimiser! Il peut-être amusant (et utile) de noter ses impulsions en nouvelle lune, ses décisions et engagements en premier quartier, ses prises de conscience, rencontres et échanges en pleine lune, et de reprendre tout cela en dernier quartier pour « suivre le fil » et faire le point, par exemple.

     

    Copyrigt dépot