Du bon usage d'Astropopote

Pour commencer qu’est-ce que l’astrologie ?

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Pour commencer, qu’est-ce que l’astrologie ?
Toutes les cultures du monde ont tiré parti de ce qu’elles observaient du ciel (rythmes, jour, nuit, astres, étoiles,  planètes, éclipses, etc) à leur manière. D’où un ensemble de traditions (chinoise, occidentales, arabe, etc.), ayant chacune leurs présupposés, leurs postulats et leurs croyances propres, ainsi qu’un sens singulier du rythme du temps, ou calendrier.
 
Certaines donnent la priorité aux rythmes lunaires (mensuels), d’autres au rythme solaire (annuel). Chacune donne la priorité à tel ou tel cycle, à tel ou tel rythme, à tels ou tels éléments, à tel ou tel symbolisme, etc., selon ses racines culturelles particulières. Racines aux fondations desquelles, il faut le souligner au passage,toute astrologie a toujours participé.

Qu’est-ce que toutes ces traditions ont en commun? 
Peut-on, à partir de cette apparente diversité, définir un principe directeur de l’astrologie valable pour tous ?
Oui. En posant la question suivante : qu’est-ce que toutes ces traditions ont en commun?
La réponse se décline en trois points. 

Rendre le ciel utile à l’Homme.

En observant ce « lointain surplombant » qu’est le ciel pour l’Homme, elles ont repéré des rythmes calculables, prévisibles, applicables à la vie humaine. En clair elles ont apprivoisé le temps. D’où les calendriers, les heures, etc.
Je dis bien : à la vie humaine. 
Ce sont bien les rythmes planétaires tels qu’observés, utilisés et vécus par l’Homme qu’elle a étudiés, et non ces rythmes en soi.

Apprendre à l’Homme à voir plus loin que le bout de son nez. 

Grâce à cette appropriation du temps, l’astrologie a permis à l’homme de s’arracher à l’immédiateté de sa condition pour se projeter dans le temps. 
Elle lui a ainsi révélé ses capacités de planificateur à long terme. Or cette capacité impliquant de tenir compte de nombreux facteurs, est coextensivement capacité à se saisir de la complexité.

Engager l’Homme dans le chemin de la connaissance

L’homme ne peut se saisir de la complexité sans devenir « savant ». Il lui faut pour y parvenir se former dans de multiples matières, étudier de nombreux domaines. C’est le champ du savoir où se conjuguent l’ingéniosité technique, les capacités intellectuelles et les nécessités sociales de l’Homme.
Mais il ne peut pas non plus saisir la complexité sans devenir « sage ». Pour y parvenir il lui faut aussi comprendre ce qu’est l’être humain. C’est le champ de la sagesse où se conjuguent l’intériorité, la spiritualité, l’affectivité et l’intelligence relationnelle de l’Homme.

 A l’articulation de ces deux champs du savoir et de la sagesse, s’ouvre la voie de la connaissance que la langue des oiseaux définit comme la capacité de chacun de « naître avec » ce qu’il découvre, rencontre ou apprend (ce avec quoi d’ailleurs la physique quantique n’a pas finit d’en découdre)

Ce que j’appelle devenir humain.

Ouvrir la conscience de l’Homme à la complexité en devenir.
Les  » sciences » occidentales reconnues n’ont que depuis très récemment théorisé ce qu’elles appellent des « approches systémiques » du réel. Ces dernières consistent à observer des systèmes (et non plus des objets isolés) en essayant de comprendre comment les acteurs qui les composent interagissent entre eux, et comment ces interactions peuvent modifier le système lui-même qui, une fois transformé, va à son tour interagir sur les acteurs et ainsi de suite.

Une « approche » systémique, transversale, complexe et dynamique du réel.
Or, c’est justement cette forme d’appréhension de la réalité comme  « complexité interactive en devenir » que les astrologues pratiquent depuis des siècles, dans toutes les cultures. Peu importe sur quels rythmes telle ou telle astrologie se cale, peu importe de quelle culture elle participe, toute astrologique digne de ce nom est, par nature, « systémique », « transversale », « complexe » et « dynamique » dans ses approches. (D’ailleurs « astrologie systémique » est une marque déposée).
Forte d’une « horloge cosmique » complexe, elle fait jouer entre elles différentes échelles de la réalité (d’aucuns diraient différents systèmes) — allant de la personne au monde, en passant par l’entreprise, la famille ou la nation — et offre d’ordonner et de relier entre eux sans les confondre, ce de manière dynamique et cohérente les différents champs de la connaissance humaine.
D’où, à mes yeux, et depuis des années, son extrême modernité.
(Mais bon, faut être assez savant sur la question pour s’en rendre compte. Ce qui n’est pas le cas de l’occidental lambda. (Il faut dire que le déferlement récidiviste de petits horoscopes morcelés auquel nous soumettent la plupart de nos magazines depuis des années, n’incite pas forcément à creuser le sujet… Passons, c’est Astro Popote qui râle parce que… Passons.))

Et j’ajoute qu’il faut ici fortement souligner le terme d’approche adopté par ces « sciences » qui, jusqu’à peu, ne pouvaient se reconnaître que dans des certitudes établies (c’est-à-dire qu’au travers d’expériences répétables à l’identique et à volonté, seul gage de « scientificité »… Passons, c’est encore une ralouille d’Astro Popote, qui a toujours trouvé la vie bien plus savonnette que ça.)

Qu’est-ce donc que l’astrologie ?

« Une science illuminatrice en soi » dixit Einstein. (*)
Un système de systèmes permettant d’ordonner les connaissances humaines et de les mettre en relation sans les confondre.
Une discipline permettant à celui qui s’y forme et la pratique, d’appréhender la réalité comme une  « complexité interactive en devenir », de s’y situer lui-même à divers titres (personnel, relationnel, historique), et par conséquent de faire du temps son allié.
Ce qui, après moult travail peut être offert à autrui
(ce qui n’a d’utilité qu’à condition qu’autrui y mette du sien, observe, se souvienne etc… Passons c’est encore Astro Popote qui peste…)
Elle peut être « prévisionnelle », mais certainement pas prédictive.(Une bonne comparaison, la météo : elle prévoit le froid, pas les angines ! Et pas plus la rentabilité des stations de ski ! Etc…)

Copyrigt dépot

* Kevin Lagrange (voir commentaire) me signale que ma citation d’Einstein serait fausse. Je n’ai pas, pour l’heure, eu le temps et le courage de vérifier. Il semble que cette « rectification » provienne des recherche de Bret Morel (ici). Quoiqu’il en soit, je trouve cette phrase si juste que je la garde, tant pis si elle ne vient pas d’Einstein.

 

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