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Petit-billet d’humeur : on craint encore que le ciel ne nous tombe sur la tête ? ! Ben oui !

Si l’on en croit Uderzo et Goscinny – les papas d’Astérix et Obélix – les gaulois craignaient que le ciel ne leur tombe sur la tête.

D’évidence, les gaulois que nous sommes y croient encore, et même adorent y croire !

Le Net grouille d’annonces « astrologiques » spectaculaires concernant le 21 décembre[i]. A les croire, tout à coup, parce qu’y redémarre un cycle astrologique de 20 ans (en Verseau) le jour du Solstice, tout va changer, nous allons entrer dans l’ère du Verseau (ères qui durent environ 2200 ans au sein d’un grand cycle d’environ 26.000 ans) et j’en passe !

Pardon, mais croire que ce qui (nous) arrive (nous) tombe soudain du ciel, revient à croire que ce qui (nous) arrive n’a pas d’histoire, pas de racines, pas de causes antérieures et que personne n’y est pour rien, n’y a joué aucun rôle. Juste ça (nous) tombe sur la tête. Pensée magique !

C’est là tout le contraire d’une approche astrologique du réel, puisque cette discipline a le temps qui passe pour objet ! Or, même si, aujourd’hui, on en sait plus sur le temps (grâce à la datation du carbone 14, à la génétique, à la psychanalyse, à l’histoire, à l’anthropologie et… à l’astrologie), on a toujours beaucoup de mal cerner ce qu’est le temps… sauf que c’est un fait transcendant majeur de notre condition humaine, et a priori du cosmos dont les scientifiques nous racontent qu’il serait né il y a 4 milliards d’années….

Une vision complexe, factuelle et potentiellement synthétique du temps qui passe
Qu’apporte l’astrologie à ces tentatives pour cerner le temps ? Une vision tout à la fois complexe, factuelle et potentiellement synthétique de son déroulé factuel dans la vie des humains, de leurs sociétés et de la planète Terre.

Complexe : car, pour l’astrologie qui s’appuie sur les cycles cosmiques observables, de très nombreux cycles de durées différentes rythment le temps (près d’une cinquantaine). Une complexité factuelle qui n’a rien d’ésotérique en soi !

Factuelle : car ce que cherche à comprendre l’astrologie est la manière dont ces différents cycles peuvent se traduire dans la vie des sociétés, de chacun et de la planète (elle est à l’origine des calendriers qui nous permettent de prévoir nos activités…), et comment tout ce qui se passe s’inscrit dans cette trame cyclique, comment c’est ensuite “porté, pris et tenu” dedans, “porté, pris et tenu” dans cette contrainte temporelle (et comment le “non réglé” persiste dedans et  quand il peut ressortir ; à quel moment le “mûri” aura le plus de chance de sortir avec succès, etc..). Comme le rapporte Reinhold Ebertin (Combinaison des influences astrales, éditions du Rocher, 1983) Johannes Kepler notait déjà à son époque que l’on se passe des configurations planétaires d’une génération à l’autre… Bref, qui cherche à comprendre le temps et s’appuie pour ce faire sur l’astrologie constate que son déroulé est coercitif (et que ses “contenus” ne tombent pas du ciel mais de l’histoire).

Potentiellement synthétique : parce qu’ainsi que s’y est frotté le très grand astrologue qu’a été André Barbault, c’est en « tenant » ensemble les cycles en cours que l’on peut, le mieux, cerner le temps qui passe ! Or le faire demande un énorme travail d’observation du réel sur la durée, et de mise en corrélation logique entre ce réel et les cycles.

La, non plus, rien ne tombe du ciel ! En astrologie mondiale, l’indice cyclique construit par André Barbault a été patiemment élaboré à la croisée de la connaissance des cycles et des observations historiques… (Ah, ben non, ça ne lui est pas venu par « channeling »).

2020, année coup d’envoi, d’une période d’émergence chaotique
Alors revenons un instant à 2020. Je ne vais pas refaire toute l’histoire (11 années d’articles ont été relayés sur ce blog), mais pour Astropopote nous sommes entrés dans des sans précédents historiques au très long cours en 1781, ce qui a été confirmé en 1846, puis en 1930, ce qui s’est accentué et accéléré en force à la fin des années 60, puis au tout début des années 90.

C’est dans ce contexte général, et non dans le vide, que l’année 2020 a condensé 3 redémarrages socio-historiques de taille (de 36, 20 et 12-13 ans)et ce suite à trois années durant lesquelles tous les cycles socio-historiques s’étaient retrouvés en phase de clôture.
Pas besoin de savoir de quels cycles il s’agit, ni de mystérieuses connaissances “ésotériques”pour voir là une année  “coup d’envoi”. Contextualisation cyclique et logique y suffisent !

Mais “coup d’envoi” de quoi ? En observant la suite des cycles, on voit qu’il faut aller jusqu’en 2025-26 (exhaustivement 2032) pour que les “débuts de” cycle prennent le pas sur les “fins de” qui s’y combinent . Là non plus, pas besoin de savoir de quels cycles il s’agit pour en déduire que le “coup d’envoi” 2020, ouvre une période d’émergence chaotique d’autre chose (pour 2025-26) ainsi que relayé dans cet article sur le blog d’Astropopote.
Jusque là, nul besoin d’invoquer des complexités ésotériques quelconques, pour “lire” les enjeux… Une fois encore, contextualisation cyclique et logique suffisent…. N’est-ce pas ?

Si on examine maintenant les données cycliques en jeu d’un point de vue symbolique de base, – Saturne-PLuton le 12 janvier (36 ans) en Capricorne , Jupiter-Pluton le 12 novembre (12 ans) en Capricorne; Jupiter-Saturne le 21 décembre (20 ans), en Verseau à moins d’1° du Capricorne-, il saute aux yeux qu’elles ont toutes (Saturne, Pluton et Capricorne) un lien avec l’archétype Père (l’ordrepublic) qui, justement, traverse une refonte historique mondiale depuis 2008 (suite des années 30, voir ici), ce qui lie le “coup d’envoi” 2020 à de complexes enjeux de pouvoir (comme posé ici) au long cours !

Alors, bien sûr le 21 décembre 2020 est une date cyclique relativement importante, mais bon…

Questions sur les dates choisies par les puissants…
Cela posé je crois utile de se poser les questions suivantes.

Est-ce “agis” par le ciel comme des marionnettes que les puissants ont choisi 1992 pour signer le traité de Maastricht (ses dates successives sont remarquables) ou pour qu’il s’engraine dans la toute jeune pousse d’un cycle mondial de 170 ans (voir ici).
Est-ce “agie” comme un pantin qu’Agnès Buzin classe l’hydroxycholoquine (qui était utilisée sans problème et  délivrée sans ordonnance depuis des décennies) “substance vénéneuse” (voir ici), le lendemain (et non la veille !) du démarrage d’un nouveau cycle de 36 ans traitant des alliances entre pouvoirs visibles et invisibles (12 janvier 2020) ?
Est-ce pur hasard si le premier Forum Economique Mondial consacré au projet de grande réinitialisation du Monde” (Grand Reset) – rien que ça ! – des milliardaires aura lieu en 2021 – pile au lendemain de l’année “Coup d’envoi” (avec dialogues” préparatoires en janvier 2021, puis sommet du 18 au 28 mai 2021 aux dernières nouvelles) ? Pourquoi pas en 2022, 23, 24, etc.,  alors que leur Agenda se focalise sur 2030 (à mi chemin de 2026 et 2032) ?
Initié en 1971, ce Forum, notons-le au passage, a été initialement inscrit dans le cycle mondial au long cours Uranus-Pluton d’une durée de 110-120 ans

Je ne suis pas du tout sûre que les puissants ignorent le caractère coercitif des cycles astrologiques. Je ne suis pas du tout sûre qu’il le l’utilise pas…Conseiller les rois était d’ailleurs la fonction initiale de l’astrologie…

A moins, autre vision de la chose, que leur position de “représentants” de collectifs plus vastes qu’eux ne les branche naturellement aux mouvements profonds de l’histoire.

—————————

[i] Pour rendre cette conjonction de 2021 (qui a lieu tous les 20 ans) exceptionnelle de chez exceptionnelle, les arguments techno-ésotériques ne manquent pas : elle a lieu au moment du solstice, elle sera astronomiquement très étroite (voir ici), une conjonction de ce type aurait été l’étoile du Berger qui a présidé à la naissance du Christ, il faut remonter à 1623 ou 1226 pour en retrouver une similaire, ou à 800 ans arrière ai-je lu par-ci, par-là…
Pour ceux que les données cycliques  factuelles de ce cycle intéressent, Astrocarillon nous offre un tableau complet de ces conjonctions depuis plus de 2000 ans !

 

6 commentaires

  • Fabienne

    Toujours aussi pertinente ! Merci beaucoup.

    Je m’étais aussi interrogée sur ces synchronicités de dates concernant les prises de décision des “puissants”.

    Je me permet une question (en vérité plusieurs ;)) : on parle d’Ere du Verseau (qui démarrerait vers 2024-2025, si j’ai bien compris). Mais comment détermine-t-on le début d’une Ere ?

    Nous sommes depuis environ 2 000 ans dans l’Ere des Poissons (par rapport à quel élément cette Ere a-t-elle démarré ?). Apparemment, les Eres fonctionnent dans le sens inverse des planètes, puisque l’on passe de l’ère des Poissons à l’Ere du Verseau ? (Pourquoi ?) Cela veut-il dire que nous passerions ensuite dans l’Ere du Capricorne ?

    Pardon si ma question paraît un peu simpliste mais j’avoue que cela m’intrigue.

    Je vous souhaite de Bonnes Fêtes de fin d’année et encore un immense merci pour toutes les analyses que vous nous offrez tout au long de l’année et nous enrichissent sur bien des points.

    Amicalement

    Fabienne

  • Astro popote

    Bonjour Fabienne,

    Heureuse que mon billet d’humeur vous ait plu…
    Et merci encore pour votre constance. Ca fait plaisir.

    Contrairement à ce qui se pratique en astrologie “tropicale” habituelle
    (autrement dit celle des signes du zodiaque que tout le monde connaît, qui occupent tous également 30° du cercle zodiacal), les ères se mesurent par rapport aux constellations- aux étoiles donc -, qui ne sont pas de taille égale et dont les frontières sont donc difficiles à déterminer.
    D’où que les astrologues et les astronomes ne soient pas d’accord entre eux pour dire quand l’ère du Verseau a ou va commencer. (Pour l’instant grosso modo on est “entre deux” – pour les astronomes ont y entre plutôt en 2600)…..
    Et, oui, la prochaine sera celle du Capricorne.

    Pour faire simple, c’est la position du point Vernal, soit la position projetée vers les étoiles, de l’axe Terre/Soleil au moment de l’équinoxe de printemps, qui permet de déterminer les ères. Ce point projeté fait le tour des constellations du zodiaque en 26.000 ans environ (c’est la “précession des équinoxes”), et met, environ, 2160 ans à traverser une constellation.
    Ce déplacement est du à la légère rotation de l’axe de la Terre sur lui-même (qui tourne un peu comme une toupie), qui fait aussi que l’on change régulièrement d’étoile polaire.
    (Plus et pas trop compliqué à lire : https://www.lecielenquestions.fr/post/la-precession-des-equinoxes)

    Et une image avec les deux zodiaques

    Joyeux Noël à vous et “bon bout d’an” comme on dit par ici !

    AP
    les ères astrologiques

  • Fructidor

    Bonjour AP, pour ma part j’ai une toute autre interprétation de l’expression gauloise, la voici.

    Les Gaulois étaient des guerriers.

    “Avoir peur que le ciel ne leur tombe sur la tête” était leur façon ironique de dire qu’ils n’avaient peur de rien !

    Car ils savaient fort bien que le ciel ne leur tomberait jamais sur la tête !

    Ce que j’ai compris à l’écoute d’un discours de Sarkozy se moquant des Gaulois !

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