Année par année : quelques synthèses des cycles en jeu

Un arc dans le ciel (oct 2015 – août 2016) : pointillisme et montres molles…

Un arc dans le ciel (oct 2015 - août 2016) : pointillisme et montres molles...Salvador Dali – Musée d’art moderne New York
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Depuis l’automne dernier, diverses « fins de » accentuent la profonde transition historique mondiale que nous traversons depuis début 2012 (Neptune, jusque 2025). Je n’ai pas, jusqu’ici, eu le temps de consacrer un article à cette accentuation qui, jusqu’en gros, juillet- août 2016, dessine un arc dans le ciel, mais disons qu’elle met particulièrement à mal certitudes, croyances et idéologies, donc les législations (on légifère toujours en fonction de ce que l’on pense…). Voyons cela de plus près.

Du pointillisme,
illustration de l’axe de l’arc
(valable jusqu’au printemps 2017)

Formé par une opposition Jupiter- Vierge / Neptune- Poissons superposée à l’actuelle opposition entre Nœud nord- Vierge et Nœud-Sud Poissons, l’axe sur lequel s’arqueboute cet arc, oppose de manière exacerbée le principe de l’onde à celui de la particule, celui du flux du sable qui glisse dans ma main, aux divers petits grains qui le composent.

On retrouve d’ailleurs une tension de ce genre dans les thèmes des peintres néo-impressionnistes ou pointillistes (des tableaux faits de points que l’on ne voit que de près) Lucien Pissaro, Georges Seurat et même Maximilien Luce, ainsi qu’au cours de la période qui voit naître publiquement ce mouvement pointilliste : le mot néo-impressionnisme est employé pour la première fois en 1886, pendant que l’axe des nœuds traverse l’axe Vierge/ Poissons (de l’été 1885 à décembre 1886) – comme aujourd’hui, grosso modo entre le printemps 2015 et le printemps 2017.

Cet axe peut donner lieu à une ambiance générale confuse à laquelle ne s’opposent que des réponses partielles ou éparpillées. A une ambiance de plus en plus procédurière (comme l’imposent aujourd’hui les robots auxquels nous sommes de plus en plus soumis) à laquelle ne s’opposent que des attitudes laxistes, de renoncement, ou de fuite (déni, rêvasserie, méthode coué…).
A moins que des gens vraiment pointus dans leur domaine (musique, danse, parachute, médecine, économie…), n’arrivent à jouer ensemble « autre chose » de plus vaste qu’eux… Ou que des virtuoses se lâchent dans de magnifiques impros…

Des montres molles,
illustration du point de tension de l’arc

Mais revenons à notre arc.
D’une durée plus courte (en comptant large octobre 2015-aout 2016), il n’est composé que de « fins de cycles » :  fin d’une grande période historique avec Neptune en Poissons (2012-2025 : ici), début du bilan autocritique du cycle d’ouverture et/ou dissolution socio-idéologique de 12-13 ans commencé fin 2009 (ici), fin du cycle de construction politique de 35-36 ans qui, à partir de 1989 à cherché à unifier fluidité et structures (ici), fin du cycle de construction socio-politico-idéologique de 20 ans commencé en 2000 (ici).

Son point de tension (là où la main tient la flèche et tend l’arc) est « tenu » par les structures et les cadres, et la capacité d’en construire. Seul ce  point de tension  – fait de la nécessité de cadrer, structurer et bâtirpeut donner de la force à l’arc, en tirant vers lui, « manu militari », les pôles opposés de son axe (ceux de la particule et de l’onde, du grain et du flux, du fait et de l’impression générale).
Sauf que ces structures, ces cadres et les manières de les bâtir sont remis en questions par toutes les « fins de » ci-dessus rappelées, et qu’ils sont travaillés, depuis 2008, par un remaniement sans précédent de l’archétype Père (ici).

Autrement dit, non seulement ce point de tension « tire » sur des pôles en pleine remise en question, mais il est lui-même en mutation, en train de se défaire !

Etrange mélange de nécessité de bâtir à long terme et d’impossibilité à le faire : image des montres molles de Salvador Dali (lui aussi concerné par l’axe Vierge- Poissons où il a les nœuds) ! En effet, les fins de cycles sont des périodes de transition où plus rien n’est fixe ou fixé (ni ce qui a fait le passé, ni ce qui fera l’avenir), des périodes d’indétermination, de flottement et d’indécision…

Souplesse stratégique ou art de surfer…

Alors comment bâtir dans de telles conditions ainsi qu’y invite cet arc  – et ce de façon particulièrement dynamique si ce n’est martiale en octobre-novembre 2015, mars-mai 2016 et août-septembre 2016 ?

Réponse : en faisant preuve de souplesse stratégique (cf lunaison d’avril) ! En surfant intelligemment sur les vagues… Ce qui exige à la fois :

1) de se tenir au plus près de chaque fait, d’analyser les situations par le menu, de s’appuyer sur des compétences éprouvées (et pas juste des étiquettes brandies), d’être précis et rationnel (les grains de sable),

+ 2) de se mettre à l’écoute de ce qui « vibre », de s’ouvrir à fond aux ambiances, de se donner des temps délibérés de flottement et de rêverie pour s’imprégner (le flux du sable), bref de faire preuve de feeling,

+ enfin 3) de réfléchir à partir des données factuelles et des impressions, imaginations, etc, ainsi récoltées (le point de tension).

Dit autrement : cela exige une pensée attentive et vigilante… bref vivante ! (et non des étiquetages irréfléchis et mal définis ainsi que, malheureusement, notre société tend de plus en plus à le faire…)

Résultat : une parole qui fait mouche

Résultat ? Face à chaque défi, en réponse à chaque situation, une parole qui fait mouche, des discours qui portent, des dialogues « parlants ».

Une avancée au coup par coup et au fur et à mesure, qui, à même de traverser les pièges de l’étroitesse (je reste sur mon grain de sable) et du n’importe quoi (je fais, parle et pense « en l’air », loin de la factualité, en fonction d’idées reçues par exemple), de la rigidité (notamment morale, idéologique et législative découlant d’une volonté désespérée de tout contrôler) et du laxisme (puisque rien ne tient, je ne tiens plus rien, je me laisse aller, je renonce) ou du déni (je ne veux pas savoir ce qui se passe vraiment, quitte à mentir, manipuler, me saoûler, me laisser embobiner parce que « je veux y croire »…), peut nous positionner à la proue du passage.

Soit parce qu’y voyant plus clair que les autres dans telle ou telle situation privée ou publique, on ne les laisse pas se fourvoyer (dans des points de vue étroits, flottants, etc, ce qui demande du courage et de la ténacité), soit parce que ces autres comprenant qu’on y voit plus clair et qu’on ne se laisse pas fourvoyer nous sollicitent comme guides !

L’idéal pour qui vise tel poste ou telle promo…

Sinon

Evidemment si l’on ne fait pas cet effort de réflexion unifiant raison et feeling, on risque de tomber dans les travers potentiels – et temporaires – de cet arc (et le monde idem à proportion de nos non efforts) : étroitesse, rigidité, laxisme, déniOu pire, du côté de ceux qui peuvent décider pour les autres, un mélange cynique des deux : joindre technologie (grains) et rêve d’illimité (flux) – ou vérités (grains) et mensonges (flou), ou rationalité et illusion -, pour imposer sa conception du monde (les riches sont faits pour dominer, les femmes doivent être pudiques, il ne faut pas résister au marché, seul compte le présent…) via des lois des réglementations, des accords internationaux, etc…[i]

Morale de l’histoire : plus on sera prêt à défendre ouvertement des réflexions, démarches et stratégies de qualité – celles élaborées après avoir cherché les points pour les mettre sur les i (factualité précise des grains), et avoir écouté ce qui « coure » sous les évènements (le flux, l’ambiance, les tendances) – sans se laisser démonter par les gros et petits bouts de lorgnette, plus on pourra vivre cette période d’indécision et de flottement, si ce n’est de chaos, de manière aussi intensément plaisante que pour un surfeur relevant le défi des vagues…Et plus on sera nombreux à le faire, plus la course générale s’infléchira vers des solutions intelligentes, à la fois efficaces et unifiantes.

[i] Les grands groupes savent le faire qui conjuguent neuromarketing (grains) et imaginaire bisounours (flux) pour imposer leurs intérêts en les faisant passer pour des projets rationnels (grains) et généreux. (flux). Non ?

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