Année par année : quelques synthèses des cycles en jeu

Petit panorama ciel-terre des cycles 2015 : du chaos et de ses vertus potentielles…

Tous droits réservés : merci de citer vos sources.

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Depuis 2008, nous sommes rythmés par des cycles mondiaux et historiques par nature lents (voir ici pour les situer dans la durée). Or plus ils sont lents, plus leurs enjeux sont stables. Aussi suis-je, au fil des lunaisons, souvent obligée de me répéter, ce qui ne signifie pas que l’on tourne en rond ou que l’on fait du sur place, mais bien plutôt que tout ce qui se met en place « s’engraine » dans des processus de long terme, que ce soit à notre échelle ou à celle du monde…[i]

Cependant, si les cycles mondiaux restent les mêmes, leur danse avec les cycles historiques et sociaux, en infléchit les enjeux au fil des années ou des mois. Depuis mars 2015, un nouveau point s’impose, que voici (on peut sauter les paragraphes écrits plus petit).

Jusqu’en juillet 2014, bref rappel
Dans l’introduction de la lunaison de juin 2014 (ici – et reproduite sous les notes de fin), j’avais montré à quoi avait correspondu dans les faits (côté terre donc), la coagulation croissante -jusqu’en juillet 14 – de cet ensemble de cycles mondiaux et historiques (côté ciel donc).

Rappel de ces grands cycles à très grands traits :
La crise des structures de pouvoir commencée en 2008, les divers printemps – pays arabes, Espagne, Occupy…- et Fukushima pour le renouveau de la liberté de 2011, les grandes émotions collectives pour la « fin d’un monde » commencée début 2012 (Haïti, Jackson, battage H1N1…), et, en écho aux « sixties », la préparation à un remaniement sans précédent des rapports entre Liberté (s) et Pouvoir'(s) entre juin 2012 et mars 2015.   – Ajout du 21/06/15 : le risque de convertibilité de l’euro (soit son explosion potentielle) a été officiellement reconnu en juillet 2012 (à partir d’1h40 dans cette vidéo de V. Brousseau)
Soutenue par l’intervention d’autres planètes, notamment de Jupiter, cette coagulation croissante s’est ancrée durant l’été 2013 (Snowden, gaz en Syrie, retour de la Russie, Tafta) et a été accentuée dès décembre 2013 (début des troubles en Ukraine, éveil de l’EEIL en Irak) par l’intervention de Mars qui en a prolongé la portée jusqu’en juin-juillet 2014, où elle a atteint son « pic » avant de se dissoudre.

Depuis juillet 2014
J’avais donc aussi supposé qu’à partir de juillet 2014, on assisterait à une bascule vers « autre chose », et notamment l« émergence de configurations socio-relationnelles d’un nouveau genre », ce qui, ainsi qu’on le verra plus loin a été et continue d’être largement confirmé.

D’autres cycles se mêlent de la partie depuis 2015 (grosso modo)
Dans ce cadre, depuis fin 2014-début 2015 cette pelote de cycles inédite a commencé à s’enrichir d’un ensemble signifiant d’autres phases cycliques remarquables, dont on peut globalement considérer que l’installation couvre l’année 2015.

Bref exposé des phases cycliques activées
En effet, fin novembre 2014, le cycle de régénération du pouvoir de 1982 (Saturne-Pluton- 33 ans) a mis un pied dans sa phase définitive de bilan (le second pied le rejoindra en juin 2015). Fin décembre le cycle de construction (Saturne – 30 ans) de fin 96 a commencé à entrer en phase « comprendre, abstraire, symboliser, planifier… » – phase qui ne sera fermement établie qu’à partir de la fin septembre 2015, et le cycle de « libres constructions » de 1988 (Saturne-Uranus – 45 ans) a entamé son petit cap d’intégration de limites et d’échecs, que mai puis octobre 2015 confirmeront. Depuis le début de l’année, nous frôlons aussi l’entrée en phase conclusive du cycle de « constructions ouvertes » (SaturneNeptune -36 ans) de 1989, phase conclusive qui s’ancrera définitivement fin 2015. A quoi s’ajoutent quelques étapes clefs des cycles jupitériens, dont l’entrée à son tour (août 2015) en phase conclusive du cycle de construction politique de l’an 2000 (Jupiter-Saturne– 20 ans).
Enfin, nos vies affectives sont en transition : nous y préparons, depuis le 22 février, une renaissance affective et/ou psycho-relationnelle (cycle Mars-Vénus – 2 ans) qui s’installera à partir du 3 novembre 2015 (.voir ici ) !
Que ressort-il de cet ensemble ?
Primo : la grande implication de Saturneplanète des cadres et des structures – dans la partie… et ce dans 3 grandes fins de cycle (presque 4) alors même que, depuis 2008, structures et cadres du monde, symboliquement l’archétype Père, sont invités à une refonte radicale (comme l’a été l’archétype Mère entre 1914 et 1939).
Secundo : ainsi que mes lecteurs ont pu le constater au fil des lunaisons de 2015, un accent particulier sur Neptune qui était plutôt resté en toile de fond au cours de la longue phase 2008-juillet 2014. En effet, le carré décroissant du cycle SaturneNeptune de 1989 en formation depuis janvier 2015 (qui ne sera vraiment installé qu’en décembre 2015) « active » la fin de cycle mondiale présidée par Neptune depuis début 2012 (que l’opposition Jupiter-Neptune de septembre 2015 – suite de 2009 – accentuera encore d’avantage). Pour rappel (voir ici), qui dit Neptune dit « universalisme » et, avec lui, les forces dissolvantes / ouvrantes / universalisantes que sont les « fluides » et les « ondes » comme la musique ou le pétrole (ou les liquidités…) et ses conséquences comme les migrations ou l’effacement des frontières.
  

A quoi s’attendre en 2015 ?
A sein de la décennie 2008-2018, 2015 se situe dans le contexte de l’après juillet 2014 vu ci-dessus. Mais l’on y distinguera l’avant et l’après 17 mars 2015.

Avant/ Après le cap mondial du 17 mars 2015 : on entre dans le « dur »

Côté ciel : la phase concrétisante des remaniements sans précédent des rapports Liberté(s) / Pouvoir(s), en préparation depuis juin 2012 (et faisant suite aux sixties) n’est « fixée », disons stable, que depuis mars 2015 (le 17 pour être précis).
Si donc, jusque-là, on pouvait augurer quelques tâtonnements dans la « bascule vers autre chose » (du moins côté Liberté/Pouvoir) ce n’est désormais plus le cas. Depuis on entre dans le dur de ces remaniements (voir articles dédiés à ce cycle dans la note [ii]).

« Dur » dans tous les sens du terme : tranchant, décisif, coercitif, inflexible, inexorable, définitif, solide Symboliquement nous sommes dans une combinaison de feu (action) et de terre (solidité) pour le meilleur (percées fermes de renouveaux libérateurs inédits) ou le pire (tyrannie(s) de long terme...)

Côté terre : d’évidence, on assiste à des durcissements depuis mars : durcissement dans les rapports U.E /Grèce[iii], durcissement du gouvernement ukrainien[iv], durcissement dans la tension guerrière Etats-Unis/Otan et Russie via l’Ukraine[v], durcissement dans les rapports internationaux au Moyen-Orient par rapport à la « mouvance islamiste »[vi] – et de cette dernière-, durcissement du contrôle de la population en France[vii], durcissement du pouvoir des multinationales sur les Etats (Tafta, TTip…) et de celui des firmes agricoles sur les paysans indépendants et les gens[viii], poussée de l’oligarchie pour une suppression de l’argent liquide (ici/ Lew Rockwell)…
14/05/15 : suite la crise de 2008, la créativité financière de lIslande se poursuit (voir l’article d’Amada« Le combat d’Hercule contre l’Hydre : comment les peuples peuvent-ils vaincre l’oligarchie qui les épuise »:ici / agoravox qui fait suite à « De la pieuvre à l’Hydre » : ici /). Ce 31 mars 2015 les parlementaires ont proposé de retirer aux banques leur pouvoir de création monétaire – idée déjà émise en 1933 (« plan de Chicago ») – au profit de la Banque centrale du pays (développé ici / Bellaciao)

Evidemment, vu qu’il y est question de Liberté et de Pouvoir, on ne peut chasser la dangerosité de long terme de cette configuration d’un revers de main (surtout quand d’autres planètes l’activent, ce qui sera le cas en juillet-août, puis en novembre-décembre 2015). 

Une accélération des « fins de » : une nébuleuse de « mou »
Cependant on ne peut pas non plus  être totalement alarmiste ! Car,  à l’inverse et très paradoxalement, l’accent mis depuis le début de l’année sur Neptune — soit conjointement sur la fin d’époque commencée début 2012 (voir ici), et sur la nécessité de tourner la page sur les constructions ouvertes – « conjuguer ce qui exclut pour se définir et ce qui inclut pour s’universaliser » – tentées depuis 1989, si ce n’est 1989-1992 (voir ici) – augure d’un temps plutôt « mou », de désorientation, de doute, de pertes de repères (dus parfois à de subreptices perméabilités entre les mondes) – donc de confusion et  dindécision -, de nostalgie et de regrets aussi, ainsi que de fatigue (parfois de résignation),  de repos nécessaire et de rêveries
Ce que les récentes ou prochaines fins de cycles saturniens – phases de bilan sur des constructions antérieurement initiées – ne peuvent que confirmer.
Dissolutions, fins de cycles, fins d’époques, tourner de pages, tout cela, en effet, rime plus avec ruines, brouillards, ouvertures et lâcher prise qu’avec clarté, percée, décision et fermeté ! Symboliquement nous sommes dans les forces de l’eau  – fluidité et feeling -, pour le meilleur (réparation, pardon, charité, espérance, confiance, foi, unification et douceur) ou le pire (noyades de tous types : dans le désespoir, l’alcool, les paradis artificiels, l’illusion, la folie, l’eau…).

A noter à propos du « floutage » neptunien des frontières commencé en 2012 (un quasi sans précédent qui peut se manifester entre pays, entre rêve et réalité, entre passé, présent et futur, entre intérieur et extérieur….) le constat suivant : « Le « changement cérébral » induit par l’usage des outils informatiques », (voir l’article ici). La densité de la matière grise de ceux qui utilisent simultanément plusieurs appareils diminue, et, avec le « Cloud », “il devient difficile de repérer avec précision les limites de notre individualité. Une seule chose est certaine : ces limites sont en train de s’affaiblir » dixit Pr Susan Greenfield (Daily Mail). ( A relier aussi à la conjonction Uranus-Neptune de 1992 : ici.)

Pays et domaines touchés par les cycles saturniens de 2015
Avant de tenter une synthèse, faisons un petit rappel des pays a priori concernés par ces divers cycles saturniens. (Les listes ci-dessous ne sont évidemment pas exhaustives, je ne peux couvrir seule l’histoire mondiale. Mais les dates données – et les articles associés-  doivent permettre à chacun d’en tirer d’autres fils, y inclus pour sa propre vie… Données à compléter avec celles exposées en seconde partie, après les notes, et pas forcément reprises ici).

1-En premier lieu (le plus fort), citons : l’Allemagne, la Chine, Cuba et l’URSS (donc aujourd’hui la Fédération de Russie et certaines ex-républiques soviétiques, notamment l’Ukraine– ses cycles ici). Tous directement connectés sur le cycle Saturne-Neptune (historiquement lié au communisme) de 1989 (voir ici : « Saturne-Neptune : libéralisme, communisme même travers? »), ils sont susceptibles de vivre de grands tournants depuis le début 2015 (et particulièrement fin 2015 et encore en 2016…) – et c’est le cas… (Y inclus // système financier mondial : la Russie vient de lancer son propre réseau bancaire, pour parer les attaques US contre Switf sur lequel elle est branchée depuis 1989, ici / les crises).

Comme l’actuel remaniement des rapports Liberté(s)-Pouvoir(s) fait écho aux années  1932-33 qui ont vu l’arrivée d’Hitler au pouvoir et l’holodomor (ou extermination par la faim) provoqué en Ukraine par Staline, le trio Allemagne-Ukraine-Russie va sans doute être un des centres névralgiques de 2015 (et au-delà). Ainsi que la Chine qui a aussi été secouée par ces années là (conflit avec le Japon autour de la Mandchourie).

2- En second lieu, et particulièrement à partir d‘aout 2015, on peut s’attendre à ce que commence une sérieuse remise en question (ou réorientation) de l’euro (donc de la zone Euro, de l‘U.E. et de la finance) – tournant du cycle Saturne-Jupiter (en bref ici) de 2000, et de ses objectivations critiques de juin 2010-mars 2011.
Petit rappel à ce propos : c’est la privatisation politique de la monnaie – en France loi de 1973 ; en U.E, Maastricht-  qui nous vaut d’être à ce point endettés ainsi qu’on peut le mesurer sur ce graphique. Or (ajout 14/05), le 31 mars 2015voir « durcissement » ci-dessus – l‘Islande a lancé l’idée de retirer aux banques privées leur pouvoir de création monétaire au profit de la Banque centrale du pays sous certaines conditions : ici / Le grand soir.
On peut rajouter ici que, vu que sa première élection à la tête de la Russie, date de 2000, les positions politiques de Poutine ou sa place pourraient aussi être remises en question et idem pour tout ce qui a commencé en 2000, voir une liste ici).

3- En troisième lieu enfin (le moins fort) : depuis fin novembre 2014, et plus nettement à partir de juin 2015, tout ce qui a été semé plus ou moins secrètement au niveau du pouvoir en 1982 (ou, durant le cycle d’avant, de 1947) – cycle Saturne-Pluton voir ici –  doit renoncer au passé et se condenser en « graine d’avenir » (pour le meilleur ou pour le pire)- ce qui pourrait faire sortir au grand jour certains de ses secrets.  La CIA, Al Qaïda et l’Arabie Saoudite, alliés pour contrer le régime communiste de l’URSS (à l’aide, selon Chomsky  de l’Egypte,  du Pakistan et du renseignement français) sont impliqués dans ce cycle (drame du World trade center inclus). Concernés aussi, plus secrètement,  l’euro et l‘U.E dont le projet fut soutenu dès 1947-48 par la CIA (article Historia repris par F Asselineau, ici) – ce qui renforce le point 2. Enfin le Vatican et sa banque IOR, le sont aussi.
Et, depuis fin 2014, puis mai, puis octobre 2015, toutes les constructions de droite ou libérales commencées en 1988 – cycle Saturne-Uranusici – passent par un besoin de réorienter leurs alliances à partir de leurs réalisations ou de leurs échecs tels qu’ils ont été dévoilés entre novembre 2008 et juillet 2010. Concernés au premier chef les Etats-Unis (et Barak Obama élu en nov 2008).

Chaos et imprévisibilité…
Entre prises en main à bras le corps (dur) et renoncements à bout-de-souffle (mou), entre érection de nouveaux rapports concrets Liberté(s)-Pouvoir(s), et dissolution ou écroulement d’anciennes constructions et d’anciens cadres, on peut s’attendre à beaucoup dinstabilité (dans les rythmes, les décisions, les alliances…), de contradictions (besoin d’agir pour s’imposer ou surfer sur la vague du renouveau d’un côté, besoin de se retirer pour se reposer et voir plus loin de l’autre) et de contrastes (entre espaces florissants et espaces en déperdition par exemple ; entre lassitude et peps, entre chagrin et colère…).

Bref, la combinaison de ces deux tendances contradictoires augure d’un temps cahin-caha (revirements, incohérences, trahisons, malentendus, irrationalité…), bref d’un temps de chaos. (Bien malin qui, dans ces conditions, pourra se targuer de prévoir l’avenir à court (voire moyen) terme) !

Le chaos, un dés-ordre salvateur ?…
Que l’on se concentre un instant sur cette double facette des cycles en cours, et il apparaît, me semble-t-il, qu’il est heureux que fins de cycles et forces neptuniennes entourent l’entrée dans le dur des remaniements sans précédent des rapports Liberté(s)-Pouvoir(s)… Et tant pis pour le chaos ou l’impression de chaos...
Pourquoi ?
Parce que le grand danger de ce cap cyclique est que la « liberté » de telle ou telle minorité impose son ordre à telle ou telle majorité, sur la base de son impuissance ou d’un habile détournement de sa puissance (par exemple de sa force de travail, de son épargne, de son sens de la solidarité, de la loyauté, de la responsabilité, de la sécurité…). Danger dont le terrorisme (armé, ou idéologique, ou financier, ou technique…) peut être une excellente illustration…

Bref, même si les « fins de » et autres « dissolutions » peuvent être pénibles à vivre, le « flou », la confusion et la fatigue qui les accompagnent ne peuvent que fluidifier, tempérer (voire noyer…) les velléités guerrières (actuellement des plus actives, et y inclus celles de chacun…), et les volontés tyranniques (idem) qui ne peuvent efficacement s’exercer qu’à partir de bases fermes.

Plus encore, ces dissolutions -fluidifications potentielles pourraient bien être les leviers nécessaires d’une véritable mutation de l’archétype Père.
Elles pourraient pousser ou acculer les institutions, instances (surmoi inclus) et représentants de l’autorité et de la légitimité par trop pétrifiés dans des représentations surannées (et donc inefficaces) de l’autorité et de la légitimité à renoncer à leur vieux pouvoir, à leurs vieilles prérogatives, à leurs vieux ordres afin qu’en adviennent de nouvelles formes… Donc à ne plus faire barrage à, s’opposer à, ou interdire, les « petites » inventions et/ou initiatives (individuelles ou de petits groupes) à même d’améliorer  – involontairement au sens d’un non vouloir imposer, mais bien plutôt d’un aimer rendre service- la vie dans ce monde… (minorité entrainant une majorité –  remaniement des rapports Liberté(s)-Pouvoir(s)).
Et comme les dissolutions-fluidification décloisonnent, ces initiatives pourraient se répandre inexorablement partout (comme l’eau), si ce n’est refonder (autrement qu’avant donc) de vastes sentiments partagés d’appartenance

Prophétisme et puissance « transitive »
Si les temps de chaos ne permettent pas de voir ou prévoir à court (ou moyen) terme, par contre les fins de cycles et les facettes disons mystiques des processus neptuniens recèlent une grande puissance prophétique.
Au fur et à mesure que l’ancien s’écroule, le nouveau peut prendre sa place. Et, au fur et à mesure qu’elle accepte que ce qui s’achève, s’achève, la conscience peut s’en détacher, se détacher de l’immédiat (ce à quoi, par exemple, l’épuisement et l’impuissance obligent…) et, se laissant flotter au-dessus, « rêver » l’avenir ou « voir » ce qui, encore loin de soi, n’est visible que de très haut et non pas à partir du point de vue que l’on a tandis qu’on marche (d’où d’ailleurs l’importance et la singularité, souvent, des rêves nocturnes dans les phases de « fin de »). Ce qui pourra se traduire, dans le monde, par une frénésie de « prophéties » et de leurs analogues les « prédictions » dans les mois qui viennent ! Ainsi qu’un goût marqué pour la science-fiction et la prospective.

Mais c’est l’image de la graine en train de se former qui résume le mieux l’enjeu profond de telles phases de fin : cachée et a priori « passive », la graine synthétise l’essentiel du cycle précédent, dans un condensé minuscule qui sera pourtant le point de départ d’une nouvelle plante ou d’un nouvel arbre. Ce faisant elle fait passer la vie de l’ancien au nouveau cycle, par là même où tout semblait perdu (au travers des « ruines », de l’arbre réduit à ses branches, de la plante fanée, du sol nu…)
Vu ainsi n’est-il pas des plus cohérents que 2015 soit aussi l’année d’une importante gestation affective (article Mars-Vénus, ici) ?

Pour illustrer ce potentiel « transitif » dans le contexte actuel des remaniements Liberté(s)-Pouvoir(s) je propose un exemple de portée mondiale : les semences.
75 % d’entre elles sont détenues par une dizaine de multinationales. Et l’Organisation Européenne des Brevets vient (25 mars 2015) de légitimer leur appropriation par les grandes firmes (brocolis et poivrons désormais brevetables et brevetés ( ici / Les mots ont un sens). Voilà pour le côté « dur », d’un ordre agricole international ancré dans le marbre de la loi et du pouvoir financier.

Mais parallèlement et dans le désordre (c’est souvent informel – donc « mou »), partout en France (et sans doute ailleurs), des gens organisent des trocs… de graines, de plans de conseils jardiniers (voir ici / Bastamag). Un : pour le plaisir d’échanger et de découvrir. Deux : pour protéger et promouvoir la biodiversité. Trois : pour apprendre et sauvegarder les savoir-faire traditionnels. Quatre : pour éviter les semences non reproductibles de l’industrie agro-alimentaire… Rester dans le vivant donc… Qui sait quel nouvel ordre agricole (au sens très large) pourrait en émerger ?
Panorama mondial de la lutte (Sott) entre multinationales et populations civiles à propos des semences.
+ 18/05/15 : Vénezuela : production et promotion des semences autochtones pour se libérer des multinationales et atteindre une solide souveraineté alimentaire : ici/ Bellaciao.

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Depuis juillet 2014 : quelques remaniements remarquables côté terre

Depuis juillet 14, on assiste indéniablement ainsi que prévu (« émergence de configurations socio-relationnelles d’un nouveau genre ») à de très importants mouvements dans les alliances internationales et il me semble que c’est, sous la surface, le plus important de tout ce qui se passe…Voyons brièvement lesquels. (Encore une fois la liste n’est pas exhaustive et d’autres données toujours actuelles sont exposées dans le rappel « de 2008 à juillet 2014 » reproduit plus bas, après les notes).

> Le renforcement des BricsBrésil, Russie, Inde, Chine, South Africa : 40 % de la population mondiale) – dont le premier sommet avant l’entrée de l’Afrique du sud dans le club eut lieu en juin 2009-, avec le lancement à l’été 2014 de leur Nouvelle banque de développement (voir ici /europesolidaire) d’un Fonds de réserves de change commun (pour éviter les pressions sur les liquidités….) et de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB). Bref des « compléments » à la banque mondiale et au FMI (La Tribune, ici).
Or, il faut savoir que Londres, Paris, Rome et Berlin se sont très récemment tournées vers l’AIIB (au grand dam des USA…)

> Le rapprochement historique mi décembre 2014, entre les Etats-Unis et Cuba (ici, Wikinews) après une rupture de plus d’un demi-siècle, embargo à l’appui… doublé, peu de temps après (en mars 2015) par l’incroyable accusation des Etats-Unis contre le Vénezuela et la levée de boucliers internationale (notamment de l’Unasur) qu’elle a soulevée (ici, Agoravox). Autrement dit, la politique étasunienne classique du diviser pour régner, est vraiment tombée sur un os cette fois, et de taille. Les pays d’Amérique Latine groupés viennent de demander aux Etats-Unis de retirer leurs bases militaires de leur continent…

>La tension martiale croissante autour de l‘Ukraine  : offensive des Etats-Unis qui arment Kiev, Kiev qui intègre les mouvements nazis dans son gouvernement, sanctions contre la Russie avec divergences au sein de l’U.E, ce qui a poussé la première à renforcer ses liens avec la Chine, déploiement militaire de plus en plus pressant de l’Otan autour de la Russie qui prévient qu’elle ne se laissera pas faire… Le fait que Kiev intègre les milices nazies dans son gouvernement, glorifie son passé nazi et décrète le communisme comme criminel non seulement évoque les années 32-33, mais secoue des mémoires historiques encore vives dans tout le monde occidental (particulièrement en Ukraine, en Russie, en Allemagne, mais pas que. (Concernés aussi : Autriche, France, Italie, Belgique, Angleterre, Pologne, Etats-Unis, Japon, Magreb…)

> L’arrivée au pouvoir de Syriza en Grèce en janvier 2015 qui soulève la question de la démocratie en U.E. (puisqu’il «il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés», rappelle Junkerici / Figaro) et des politiques daustérité, et qui, en s’associant avec la Russie, fait là-aussi bouger les alliances et, avec elles, les idéologies. (Ne pas oublier que Syriza, pose question à l‘Allemagne – élément majeur du cycle de 1989). On peut voir ici/ Les crises : les enjeux géopolitiques et financiers internationaux ; ici / Le Monde : une des attaques de Syriza contre la corruption, l’évasion fiscale et les oligarques qui « contrôlent les médias et pervertissent le débat politique »;  et ici / les crises : « La Grèce doit sortir de la zone euro  » selon F. Lordon…

> Les remaniements divers entre les différentes factions des mouvements islamistes (E.I., ISIS, Daech, Al Nostra, Al Qaïda…: pour essayer d’y voir clair dans cette « mouvance » et le rôle qu’y jouent différents pays, voir ici /moutons enragés) dont l’expansion s’est opérée en juin-juillet 2014, fait aussi bouger les lignes au sein du Moyen-Orient, et donc chez leurs alliés occidentaux et autres. L’agression Saoudienne du Yémen  depuis mars 2015 au nom de la lutte contre le terrorisme avec de pseudos alliés, a cristallisé une partie des enjeux. Sans doute aussi le fait que les médias occidentaux aient étrangement donné la parole au président de la Syrie, Bachar El Assad depuis le printemps 2015. A quoi il faut ajouter le cas de l’Egypte qui décide de commercer avec la Russie hors dollar (et achète ses rafales à la France)… Etc.

> Derrière et avec tous ces remaniements géopolitiques majeurs, on assiste à une redistribution des cartes économiques. Les sanctions euro-atlantistes contre la Russie redéfinissent le marché mondial de l’agroalimentaire et celui de l’énergie. Et couplée à sa politique martiale, la crise économique des Etats-Unis accélère la « dédollarisation » du monde (voir ici/ europesolidaire), tandis que le PIB de la Chine – en pleine montée en puissance [ix] vient de dépasser celui des Etats-Unis…

Pour conclure : une bascule géopolitique et économique vers l’est… mais pas que
Souvenons-nous que, relativement à l’actuel tournant Uranus-Pluton, les Etats-Unis  sont en première ligne. Pour commencer, ils ont été, via Roosevelt, à l’origine du New Deal de 1933 (et évoqué une première fois en 1932), lors du carré décroissant du cycle Uranus-Pluton qui venait tout juste (avec la découverte de Pluton) de se faire connaître. Ensuite parce qu’ils ont indéniablement dominé les « sixties » (avec l’Angleterre) – début de l’actuel cycle Uranus-Pluton  et pas que ! (De Gaulle s’est toujours tenu à l’écart des commémorations du 6 juin par refus de se soumettre et de soumettre la France à leur puissance hégémonique (sur le sujet, à lire impérativement, l’ensemble des articles regroupés dans ce dossier des moutons enragés).

Le Geab d’octobre 14 (Leap)  titre : dans la « crise systémique globale 2015 – le monde passe à l’Est ». Et il enfonce le clou dans son analyse d’avril 2015  (« 2015, le Krach mondial n’aura pas lieu», ici ) : « la machine est relancée et elle est mondiale pour la première fois dans l’histoire (Ah tiens, du « sans précédent»!). Ce passage d’un monde occidental à un monde global a finalement surtout posé des problèmes de plomberie (mais c’est du Neptune ça!): une seule monnaie appuyée sur une petite économie nationale US, des marchés financiers non adaptés à la taille des flux, des institutions internationales incapables d’intégrer les nouvelles réalités globales… Alors, les BRICS ont relevé leurs manches et créé les conditions de réinvention du système monétaire international multi-monnaie, de marchés financiers véritablement mondiaux (par des innovations comme la connexion de leurs deux places financières de Shanghai et Hong Kong, sans parler du réseau de transaction en yuans qui traverse désormais la planète), des banques multipolaires ou mondiales comme la banque BRICS ou la toute nouvelle Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB)…(…) C’est un véritable New Deal que nous proposent les Chinois, nous l’avons vu, mais cette fois, il est mondial»

Par ailleurs, l’Amérique du sud vient de demander aux Etats-Unis de retirer leurs bases militaires de tout son continent…

Le Moyen Orient est à feu et à sang et les islamistes fort bien armés…

Et l’on ne sait pas encore comment vont tourner “les pivots” Est-Ouest que sont la Russie et l’Allemagne. + Ajout du 14/05 : l’Islande se propose de retirer le pouvoir de création monétaire aux banques commerciales privées – ici / resistanceinventerre – contre-pied total aux politiques dominantes....

Et avec la poussée du monde « connecté » (suite de 1992), le monde semble frappé d’ inédites espionites et contrôlites…   

En complément, reprise complète de la présentation Ciel / Terre des cycles de 2008 au pic de juillet 2014 après les notes ci-dessous (seconde partie).
+ 30/05/15 : l’approche cycles dates-évènements de K Lagrange pour 2015 : ici.

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[i]De mon point de vue, rien d’autre n’est écrit dans le ciel que les rythmes dans lesquels nous vivons. Rythmes transcendant notre condition, dans lesquels tout ce que nous faisons est « pris ». Rythmes que leur observation patiente par des astrologues de tous bords (de nombreuses écoles animent l’astrologie) depuis des siècles a permis de définir à grands traits (ainsi, par exemple, le cycle de Mars semble lié au dynamisme et à la conquête, celui de Jupiter à la socialisation et à l’expansion, celui de Saturne à la construction, aux cadres et aux structures, etc… ).
A partir de ce postulat minimaliste, c’est par un aller et retour permanent entre les rythmes du ciel et ce qui se passe sur la terre, que l’astrologue peut essayer de comprendre ce qui est en jeu dans telle ou telle période.
Bref, rien ne «tombe du ciel », tout à une histoire, et tout s’ancre d’une manière singulière dans l’ensemble des cycles que le ciel dessine pour nous, et en suit les rythmes, d’où les « suivis » -revues de presse- et, si possible, les « bilans de suivis », qui accompagnent les textes d’Astropopote.…

[ii] Pour les « contenus possibles » de ces remaniements on peut se référer aux 3 articles consacrés à ce cycle : ses ancrages historiques factuels (ici), les basculements de transcendances associés (ici), et ses échos historiques côté Liberté(s)-Pouvoir(s) : ici.

[iii] Voir les deux programmes de réformes « insuffisants » des 19 et 27 mars 15 proposés par la Grèce à l’U.E (ici).

[iv] Gouvernement qui modifie unilatéralement les accords de Minsk 2 à propos du Dombass, pile le 17 mars 15 (ici), qui le 09 avril glorifie son passé nazi (ici) et déclare « criminelle » toute référence au communisme (le tout doublé par une impressionnante vague d’assassinats politiques: ici)

[v] Envoi de troupes américaines pour entraîner l’armée régulière en dépit de Minsk 2, ici + ici (ils sont arrivés en avril, ainsi que 58 inspecteurs occidentaux) + ici des troupes canadiennes les rejoignent (en avril aussi)

[vi] Voir l’intervention armée de l’Arabie Saoudite (et de ses alliés) au Yémen le 25 mars 2015 (ici, entre autres)

[vii] Le projet de fermer des sites sur décision administrative (sans juge donc) date de 2010 (petite chronologie : ici). Le déférencement des sites par les moteurs de recherche entre dans le marbre début mars 2015 (ici). Mais la loi sur le Renseignement qui a commencé à être débattue à l’Assemblée mi avril 2015 ouvre la porte à une véritable surveillance de masse à la française (voir, entre autres, ici l’aspect technique et juridique ; ici l’inquiétude de Médiapart, et quelques réactions politiques ici…)

[viii] Décision du 25 mars 15 de l’Organisation Européenne des Brevets, autorisant les brevets sur les semences (ici)

[ix] Voir ici sa nouvelle Route de la soie (avec 46 milliards d’investis au Pakistan, annonce d’avril 2015 ici ), le renforcement (avril) du partenariat Russie-Chine (en fait plus largement l’intégration eurasienne de Moscou) et le lancement de son propre système Swift (ici)… +

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Seconde partie : rappel de l’intro de la lunaison de juin 2014

       De 2008 au pic de juillet 2014

Comme je le disais dans « 2008-2018, une décennie cruciale » (ici), la trame des cycles actuels évoque « un énorme brassage historique faisant écho aux années 1780, 1845, 1930, 1968, 1990….»
Si, jusqu’à peu, nous n’en avions qu’une appréhension relativement floue et « lointaine », ces derniers mois ont changé la donne : leur profondeur historique a commencé à prendre forme.
Cette révélation progressive (côté terre) – qui concerne aussi nos « petites » échelles – a suivi quasi à la lettre la coagulation croissante de ces cycles (côté ciel), ainsi que nous allons le voir ci-dessous.

Première étape : 2008-2012 : mise en branle remarquable des planètes « mondiales »

(Côté ciel) La période 2008-2012 a mis en branle toutes les planètes « mondiales » (les trans-saturniennes). Pluton (cycle de 248 ans) y entre en Capricorne en 2008 pour la première fois depuis sa découverte en 1930 dans le signe opposé du Cancer. Uranus (cycle de 84 ans) y entre en Bélier début 2011 pour la troisième fois depuis sa découverte en 1781. Neptune (cycle de 164 ans) y entre en Poissons début 2012, pour la seconde fois depuis sa découverte en 1846 (la première c’était en 1847). Et comme Jupiter les a toutes accompagnées (dans l’ordre : à partir de fin 2007, début 2011 et fin 2009), elles ont pu inscrire leurs impacts de long terme dans nos champs socio-idéologiques (organisations sociales, métiers, législations, mœurs, croyances, idéologies, battages médiatiques…).

(Côté terre) En soi, cet ensemble de 6 cycles a été et est toujours vecteur de profondes mutations. A grands traits : ceux de 2007-2008  via la crise financière et autres évènements : ici ; ceux de 2011, via les « printemps » arabes et occidentaux, Fukushima et autres évènements ici ; ceux de 2012 et 2009 de façon plus confuse (et plus psychique) en conformité avec le côté flou et/ou insidieux de Neptune (rappelons que l’Europe a, en 2012 reçu un douteux prix Nobel de la paix + autres évènements ici, et que 2009-10 a soulevé de puissantes émotions collectives via le drame d’Haïti, le décès de M. Jackson, le battage concernant le H1N1 et autres évènements : ici.)

2012-2015 : cadrage par un remaniement sans précédent des rapports entre libertés et pouvoirs.

(Côté ciel) Or, depuis juillet 2012 et jusque mars 2015 (voire 2017), ces mutations sont toutes cadrées par le premier carré croissant connu entre Uranus et Pluton, soit par les remaniements sans précédent des rapports Liberté(s)- Pouvoir(s) (ici) qui, semés dans les années 60 – dates et faits : ici -(« sixties » très liées aux Etats-Unis) cherchent à s’ancrer dans le dur (donc pour longtemps), pour le meilleur ou pour le pire : pour rappel, cette configuration fait écho aux années 1932-33 (d’avril 32 à janvier 34) et à l’arrivée d’Hitler au pouvoir (et, plus “classiquement”, à la création du royaume d’Irak, à la dictature de Salazar au Portugal + autres évènements en 32 et 33). Dans les enjeux Liberté/pouvoir, notons aussi le retour de la conquête spatiale des années 60, signée par l’arrivée de Curiosity sur Mars.
21/06/15 : le risque de convertibilité de l’euro (soit son explosion potentielle) a été officiellement reconnu en juillet 2012 (à partir d’1h40 dans cette vidéo de V. Brousseau)

Août 2013 – juillet 2014 : coagulation et martialisation du tout

Mais si, encore en 2012, ces enjeux nous restaient voilés, ce n’est plus le cas depuis l’été 2013.

Aout 2013- mai 2014 : coagulation
(Côté terre) En effet, l’attaque au gaz en Syrie a éveillé de sérieux doutes sur la nature démocratique des « rebelles » (dixit les médias « autorisés ») et leur indépendance (une bonne proportion de « mercenaires » financés par l’étranger) et sonné le retour de la Russie sur la scène internationale. Les révélations de Snowden sur l’ampleur inédite de l’espionnage mondial exercé sur tous par la NSA, ont ébranlé la confiance accordée aux Etats-Unis et mis, paradoxalement, la Russie (globalement qualifiée de dictature par la sphère politico-médiatique occidentale) du côté de la démocratie, puisque c’est là, et non ailleurs, que ce lanceur d’alerte a pu trouver refuge. A quoi s’ajoute, plus secrètement, le début des négociations Etats-Unis / Union européenne sur l’accord de partenariat transatlantique (ici/ Monde diplo).

(Côté ciel) Or, c’est justement, à partir de juin 2013, plus nettement août 2013, que ces cycles (à l’exclusion de Neptune) ont commencé à se « coaguler », en formant, dans le ciel, un arc bandé (jusqu’en mai 2014) qui devait nous les rendre palpables (voir ici : « Un arc bandé dans le ciel : nous sommes tous touchés »).

Décembre 2013- juillet 2014 : martialisation
(Côté ciel) Sur ce, depuis décembre 2013 (et jusqu’à ce mois de juillet 2014), les forces martiales (Mars) ont commencé, au fil de touches successives, à « lier », cet arc en une grande croix.

(Côté terre) Or c’est en décembre 2013 qu’ont commencé les troubles en Ukraine (voir ses cycles, ici) Ces derniers ont fait sortir de l’ombre les obscures méthodes de déstabilisation des Etats-Unis (et de leurs valets U.E), ravivé des rivalités géopolitiques majeures (Etats-Unis, U.E., Russie, Chine, Brics…) et mis en lumière la collusion qui règne en « Occident » entre pouvoirs politiques, économiques (« oligargues », « sanctions économiques »….) et médiatico-idéologiques ([i]) («manipulations»  à plus soif des mémoires historiques traumatiques : rhétorique de la « guerre froide », Poutine traité d’Hitler, séparatistes qualifiés de « terroristes » par Kiev…).
Parallèlement, dès janvier 14, commençaient des révoltes locales en Irak soutenues par les djiahdistes l’EIIL  (étant intervenus en Syrie), qui ont soudainement déferlé sur l’Irak, lors du dernier accent martien de mi-juin- juillet 14.
Articulant chacun de façon martiale des enjeux géopolitiques au long cours, ces deux «fronts» , évoquent on ne peut mieux les remaniements sans précédents (et de long terme) des rapports entre Liberté(s) et Pouvoir(s) qui se mettent en place depuis juillet 2012 (et leurs échos de 32-33… ).

Parmi les enjeux – côté terre-, on peut ajouter le retour des notions de territoire national et de racines historiques suscité par le rattachement de la Crimée à la Russie (mars 2014), puis par les élections européennes, puis par le déferlement de EIIL en Irak dont l’ambition est d’instaurer un Califat couvrant le territoire Irak/Syrie/Liban/Palestine,  conformément – côté ciel à la phase « enracinement » (juin 2013-juillet 2014 : ici), du renouveau jupitérien de 2010- 2011, qui, pour rappel, avait un pied dans l’avenir et un dans le passé (ici) ! (Curieusement le terme Ukraine signifierait frontière  – ici / Le grand soir) !

Une période très dangereuse, tempérée, entre juillet 2013 et mai 2014 (17/07 et 13/12/13, puis 24/05/14), par la phase « coopération » qu”y passait le cycle de construction socio-politique de 20 ans de mai 2000 dont on a commencé à évaluer les résultats au printemps-été 2010.  .

Mi-juin 2014 – fin-juillet 2014 : élargissement
Il faut ajouter au tableau, mais en plus petits caractères, les deux petites étapes que Jupiter fait passer, les 12/06 (sesqui-carré croissant) et 21/07 (biquintile) au cycle JupiterNeptune de 2009 (ici).
Vu que Jupiter est encore en carré avec Uranus, on peut considérer qu’il établit aussi, dans cette courte période, un pont
« lâche » avec Neptune, coagulant ainsi au tout, bien que discrètement, le cycle Uranus-Neptune de 1992-93 et son extension jupitérienne de 1997, liés
au clonage, aux « ondes », au trading haute fréquence et au Tafta, mais pas que:  voir ici.

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